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La crise s’installe-t-elle au FFS ?

Le parti du feu Hocine Ait Ahmed vie depuis le dernier conseil national, tenu le 25 janvier dernier à Alger, au rythme d’un conflit interne opposant des membres de l’instance présidentielle (IP).
Il s’agit de Hayat Taiati et Ali Laskri. Ces deux responsables de l’IP n’arrivent pas à s’entendre sur l’avenir du premier secrétaire du parti, Mohamed Hadj Djilani, dont la reconduction à son poste a suscité des remous aux sein du parti.
Le conflit s’étend désormais à la fédération d’Alger qui ont organisé, samedi 2 février, une action à l’intérieur du siège du parti appelant au respect des statuts du FFS. Dans une déclaration, dont on détient une copie, lue à cette occasion, les contestataires ont dénoncé « le fonctionnement autoritaire de leur formation qui assure, selon eux, la pérennité d’une minorité de privilégiés ».
Selon des sources proches du parti, des membres de la fédération d’Alger devaient organiser conseil fédéral qui a été reporté. Conduits par Hayat Taiati, les protestataires dénoncent le maintien de Mohamed Hadj Djilani.
« Certains membres de l’IP expriment leur volonté délibérée de piétiner les textes et d’accorder à cette personne (Hadj Djilani Ndlr) un avantage, une faveur et un privilège de façon arbitraire contre les règlements » précisent-ils. Et d’ajouter : « Ces comportements nuisibles, irrationnels et abusifs s’inscrivent dans une approche verticale qui n’est pas en conformité avec l’idéologie du parti et en décalage avec la collégialité dûment consacrée par les statuts du parti, notamment dans son article 47 ».

Extravagances

Les membres de la fédération d’Alger qui refusent la continuité d’un «fonctionnement qui se cache derrière un rideau de fumée où la transparence n’est qu’un slogan utilisé pour embellir le discours du parti », se sont déjà attaqués à Hadj Djilani lors du dernier conseil national. Les membres de ce a eu droit à une intervention musclée de Hayat Taiati, membre de l’instance présidentielle.
Cette dernière, en colère, s’en est prise violemment au premier secrétaire, Mohamed Hadj Djilani, lui reprochant le fait de « ne présenter aucun bilan financier depuis son accession à ce poste ».
Les membres de la fédération d’Alger qui ont pris part à l’initiative de samedi dernier parlent d’un constat de fonctionnement contraire aux « valeurs et principes du parti ». « On constate aujourd’hui que les textes sont bafoués par un membre de l’instance présidentielle, usant de sa haute fonction loin de la bonne conscience et aveuglé par son ambition démesurée pour s’accaparer de la gestion du parti, et être reconnu comme le seul président, lui fait commettre des extravagances ».
Contacté, le chargé de communication du FFS, Jugurtha Abbou précise que « quelqu’un s’est exprimé au nom du conseil fédéral, or que le conseil ne s est pas tenu, donc il ne représente que lui même ». Selon lui, « le FFS prépare sa campagne de boycott qui le verra sillonner les quatre coins du pays ».

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