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La Cour d’Alger: Khalida Toumi n’est pas en « situation de détention arbitraire »

Suite a la lettre adressée au Président de la République le 29 août dernier par le collectif de défense de Khalida Toumi qui, rappelons le, est en détention depuis novembre 2019, et qui fait part d’une « détention illégale », la Cour d’Alger rétorque et affirme que l’ex-ministre de la Culture n’est « pas en détention arbitraire ».

« Situation de détention arbitraire »

Le Parquet de la République près le pôle pénal national spécialisé dans la lutte contre le crime économique et financier relevant de la Cour d’Alger a affirmé lundi que Khalida Toumi ne se trouvait pas en « situation de détention arbitraire » et que l’instruction dans cette affaire suivait sont cours dans « le strict respect de la loi et des procédures ».

Le communiqué du parquet, rapporte également que « suite aux informations relayées par certains journaux sur l’affaire de Mme Khalida Toumi, et en vertu des dispositions de l’article 11 du Code de procédure pénale, le parquet de la République près le pôle pénal national spécialisé dans la lutte contre le crime économique et financier, soucieux d’éclaircir l’opinion publique, dément les informations publiées selon lesquelles le dossier de l’affaire aurait fait l’objet de violations des procédures et que la concernée serait en situation de détention arbitraire ».

De surcroît, le Parquet de la République a rappelé que l’ex-ministre de la Culture « a été placée en détention provisoire le 04 novembre 2019 par le juge d’instruction saisi de l’affaire, et ce, sur la base des charges retenues contre elle ». Elle est accusée de  « dilapidation de l’argent public, abus de fonction et octroi d’avantages indus à autrui », rappelle le communiqué.

« La détention provisoire a été reconduite à deux reprises, la première, par le même juge d’instruction en date du 27/02/2020, et la deuxième par la chambre d’accusation le 08/06/2020 en application de l’article 125 bis du Code de procédure pénale qui autorise la prolongation de la détention provisoire en matière délictuelle en cas d’existence d’expertises judiciaires en cours d’élaboration, de collecte de preuves ou encore de recueil de témoignages en dehors du territoire national », explique le Parquet

« L’enquête dans cette affaire suit sont cours devant le juge d’instruction près le pôle pénal national spécialisé dans la lutte contre le crime économique et financier dans le strict respect de la loi et des procédures », conclut le communiqué.

Pour rappel, les avocats de Khalida Toumi ont adressé une lettre à Abdelmadjid Tebboune le 29 août pour réclamer la libération de cette dernière. A travers cette lettre rendu publique dimanche, les avocats estime que leur cliente est détenu « arbitrairement ».

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