Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Kosovo: le président Hashim Thaçi démissionne

Le président du Kosovo Hashim Thaçi a démissionné ce jeudi, suite à son inculpation par le tribunal spécial de la Haye sur les crimes de guerre survenus lors du conflit contre les forces serbes à la fin des années 1990.

« Comme je l’ai promis, je ne vais permettre dans aucune circonstance que je me présente devant la cour en tant que président de la République du Kosovo« , a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse. 

Dans le but de «  défendre l’intégrité de la fonction de président et du Kosovo, ainsi que la dignité des citoyens, je démissionne du poste de président de la République du Kosovo« , ajoute-t-il.

Hashim Thaçi, 52 ans, proclame depuis toujours son innocence dans le conflit de 1998-1999. De ce fait, Il accuse la justice internationale de «réécrire l’Histoire». La plupart des habitants du Kosovo perçoivent le conflit comme une « guerre juste » contre l’oppresseur serbe « responsable d’un génocide humain » .

« Responsables du meurtre de près de 1 000 personnes »

Le procureur spécial sur le Kosovo avait annoncé fin juin la mise en accusation du président kosovar, Hashim Thaçi, et de Kadri Veseli, le dirigeant du Parti démocratique du Kosovo (PDK), et d’autres personnes, dont les noms restent confidentiels.

En effet, les suspects seraient « pénalement responsables du meurtre de près de 1 000 personnes », avait indiqué le bureau du procureur.

Parmi ces accusations, les meurtres, les tortures, les persécutions et les disparitions forcées qui impliqueraient des centaines de victimes, Kosovars albanais, Serbes, Roms et des opposants, considérés, à l’époque où les crimes ont été commis, comme des traîtres à la cause indépendantiste.

Pour rappel, les faits se seraient produits entre janvier 1998 et décembre 2000, pendant et après la guerre qui a opposé les indépendantistes de l’Armée de libération du Kosovo (UCK) au régime de Slobodan Milosevic à Belgrade. Le conflit, qui avait entraîné une intervention de l’OTAN, a fait plus de 13 000 décès.

AD-300-X-250