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Karim Younes: « Nous n’avons pas le monopole du dialogue » et l’Instance « ne sert pas les intérêts du pouvoir »

Faisant face, depuis son installation, à des critiques des plus virulentes allant jusqu’à l’accuser d’être un soutien du pouvoir, l’Instance de dialogue et de médiation se retrouve désormais engouffrée dans un tourbillon de pression et de rejet populaire. Ce Lundi, le coordinateur du cénacle, Karim Younes, devenu point de mire des opposants aux élections présidentielles prônées par les tenants du pouvoir, a improvisé un point de presse à l’occasion d’une réunion avec des délégués des wilayas pour tirer au clair l’objet de la création du panel de dialogue.

 
Entouré des membres de l’instance de dialogue, Karim Younes a indiqué d’emblée que celle-ci n’a pas « le monopole du dialogue politique » et ne sert point les intérêts du pouvoir en place. « ce n’est pas le peuple, ni le hirak qui nous ont désigné pour entamer cette mission même si nous étions les premiers du hirak », a-t-il fait savoir soulignant que cette instance n’est qu’un acteur parmi les autres qui activent sur la scène politique pour trouver une solution politique à la crise que connait le pays depuis plus de six mois.
Répondant à ceux qui accusent le panel d’être un soutien du pouvoir, Karim Younes explique, d’un ton qui ont dit long sur son malaise par rapport aux critiques dont il est la cible, « ce n’est pas non plus le pouvoir, comme disent certains, qui nous a attribué cette tâche, alors même que nous étions les premiers opposants à ce régime » précisant que « le panel n’a pas la prétention de représenter le Hirak ». 

Le coordinateur de (INDM) déplore, par ailleurs, l’existence des clivages politiques, qui, selon lui, entravent actuellement la cristallisation d’une solution politique. « Je le redis, il n’y pas de dialogue entre le panel et le pouvoir et entre le pouvoir et l’opposition, mais un dialogue entre tous les Algériens, car il s’agit de sauver notre maison commune qui est l’Algérie, au-delà de nos appartenances », ajoute-il.
Karim Younes a révélé par ailleurs que Said Mokadem, un des membres du panel a fait l’objet de menaces de mort sans donner plus de détails sur les auteurs de ces menaces. « Toucher à la dignité d’une personne et de sa famille est inacceptable. Des personnes ont été menacé de mort seulement parce qu’ils ont accepté de faire partie de l’INDM », dénonce-t-il 
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