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JSK : Les membres du CSA veulent destituer Cherif Mellal

Le président de la jeunesse sportive de Kabylie, Cherif Mellal, est dans le collimateur des membres du CSA et de certains actionnaires qui ont décidé de provoquer une assemblée générale pour le 08 février, pour la destitution de ce dernier, rapporte le média spécialisé Compétition.

Les membres du CSA et les actionnaire,s à leur tête Malik Azlef l’ancien vice président du club, reprochent à Cherif Mellal de mener l’équipe à la dérive et d’avoir « sali l’image de la JSK, après la diffusion sur les réseaux sociaux d’un enregistrement audio dans lequel il a usé d’un langage ordurier« .

En réalité, ce qui les a poussés à convoquer cette AGE ce sont les promesses non tenues par le président Mellal. Ces derniers rappellent qu’à son intronisation à la tête du club, il avait promis d’injecter au moins 50 milliards de centimes dans les caisses du club et de recruter les meilleurs joueurs au niveau national pour que la JSK renoue avec les titres, mais près de deux ans après son installation à la tête du Conseil d’administration, ils affirment qu’il n’a pas apporté la somme promise.

Malik Azlef sort de sa réserve et charge violemment Cherif Mellal, l’accusant de nuire au club et aux supporters. L’ancien vice président du club estime que la salut de la JSK passe par le départ de l’actuel président. «Mellal n’a ni les moyens financiers ni les capacités pour gérer la JSK. J’ai toujours dit que si je constate que la JSK est en danger, j’interviendrai afin de prendre les mesures qui s’imposent. Aujourd’hui, la JSK n’est pas entre de bonnes mains et il faut qu’on réagisse. On l’a laissé travailler pendant 2 ans, mais on ne peut pas rester indifférents lorsque l’on constate qu’il mène la JSK à la dérive. L’équipe a fait un bon parcours la saison dernière, mais cette saison, c’est une catastrophe», déclare-t-il à ce propos.

Continuant son réquisitoire, Azlef affirme que si Mellal avait opté pour la stabilité à l’intersaison, l’équipe serait plus forte que la saison dernière. «C’est lui qui a détruit l’équipe à l’intersaison. Est-ce normal de limoger un entraîneur qui était classé deuxième et de laisser partir ses meilleurs joueurs et d’avoir de grandes ambitions ? Non. S’il avait opté pour la stabilité, la JSK ne serait pas dans cette situation. Le comble est qu’il a transféré Chetti à l’Espérance de Tunis, l’adversaire de la JSK en Champions League africaine. En plus, il n’a pas renforcé le groupe avec de grands joueurs.»

Les membres du conseil sont résolus d’en finir avec cette situation, en mettant un terme à la présidence de Cherif Mellal et en installant un directoire et un conseil de surveillance jusqu’à ce qu’un repreneur se présente, explique Azlef.

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