Poursuivant sa déclaration le chef de la diplomatie
française se lance dans un exercice d’équilibre, en soutenant que « Tebboune est l’interlocuteur de la
France ». La même source a souligné, tout de même, qu’« il
y a un mouvement social important. Il importe de faire en sorte que dans
ce moment crucial le dialogue soit poursuivi ».
Au mois de novembre passé, sur les colonnes du journal La
Provence, le ministre avait annoncé que le souhait de son pays était que « les
Algériens trouvent ensemble les chemins d’une transition démocratique » et que «
C’est à eux seuls qu’il revient de décider de leur avenir », avait-il affirmé.
A cette occasion, le ministre des affaires étrangères
françaises réitère les souhaits de la France « La France n’a qu’un souhait, et
ce n’est pas du tout un souhait diplomatique, c’est que la poursuite de la
transition démocratique puisse se faire, dans le respect de la souveraineté algérienne
», précise-t-il.