Le collectif des journalistes algériens unis « dénonce les pratiques qui portent atteinte à la liberté de presse », lit-on dans une déclaration rendue publique, ce vendredi 10 janvier.
« Drareni a été sommé, lors de son interrogatoire, d’arrêter ses publications « subversives » sur Tweeter et de ne plus « induire en erreur l’opinion publique ». C’était, selon les officiers qui ont interrogé nôtre porte-parole, « dernier avertissement » de M Drareni », précise les rédacteurs de cette déclaration qui y voit comme une « manœuvre d’intimidation » du pouvoir visant au museler davantage la liberté de la presse.
Par ailleurs, « Le collectif des journalistes algériens unis exprime son entière solidarité à Khaled Drareni, et dénonce fermement les harcèlements et la répression dont sont victimes les journalistes qui refusent de se plier à la ligne éditoriale imposée par le pouvoir« , refusant de ce fait, le dictat que le pouvoir veut leur imposer.
Pour rappel, le journaliste Khaled Drareni, porte-parole du collectif des journalistes algériens unis, a été arbitrairement interpellé, hier 9 janvier, par des agents en civil à son domicile. Il n’a été relâché que trad. dans la nuit .