Pour l’organisme, « cette action unilatérale risque de menacer la stabilité d’une région déjà fragile, d’aggraver la situation humanitaire et de faire reculer les progrès réalisés par la Coalition mondiale contre l’État islamique, dont la Turquie est membre ».
l’Union européenne n’a pas de réagir. Réunis à Luxembourg, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne se sont entendus lundi sur un régime de sanctions économiques à l’encontre de la Turquie pour ses forages gaziers dans les eaux territoriales de Chypre.
le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a indiqué hier, devant le Parlement européen réuni à Bruxelles que « si le plan de la Turquie est la création d’une zone de sécurité, n’attendez pas de financement de l’Union européenne ».
La présidence française, quant à elle, n’a pas manqué de faire part de sa volonté « d’accentuer ses efforts pour obtenir la cessation immédiate de l’offensive turque » estimant que « l’offensive lancée par la Turquie peut entraîner des conséquences humanitaires dramatiques, une résurgence de Daech dans la région, et une déstabilisation durable du nord-est syrien », a ajouté la même source.
