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Il est incarcéré à Ghardaia: Nouveaux détails sur l’affaire du fils de Larbi Belkheir

Le quotidien francophone, El Watan, a apporté de nouveau détails concernant l’incarcération de Mohamed-Lamine Belkheir, fils de Larbi Belkheir, défunt général et ancien responsable sous Chadli Benjdid et sous le président déchu Abdelaziz Bouteflika. Il a été arrêté en juillet dernier et placé en détention.

En effet, dans son édition de ce samedi 5 septembre, le quotidien révèle que Lamine Mohamed Belkheir a été arrêté le 28 juillet dernier dans le cadre d’une enquête nationale sur les activités des minoteries. D’après El Watan, Il a été présenté par les éléments de la gendarmerie devant le tribunal de Ghardaia, pour des soupçons de trafic liés aux activités à sa Semoulerie Sersou, dissoute en 2009, et Pâtes Sersou qui active toujours.

Selon des sources judiciaires au quotidien , de nombreux responsables de minoteries publiques mais aussi privées qui « augmentaient leurs capacités de trituration pour obtenir de plus grandes quantités de blé pour vendre le surplus aux éleveurs de bétail comme aliments, ne respectent pas l’arrêt obligatoire d’un mois pour la trituration réexportent le blé, subventionné en l’état ou le cèdent à des fabricants de pâtes qui le réexportent, alors qu’il est destiné à la production de la farine et de la semoule ».

Mohamed Lamine Belkheir, actuellement en détention à Ghardaia, n’est pas le seul concerné par cette enquête. D’autres responsables ont également été entraînés, selon le quotidien. Parmi les personnes impliquées on cite : l’ex- directeur général et un directeur régional de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (l’OAIC), le PDG du groupe Metidji, Hocine-Mansour Metidji, l’ex-directeur du protocole de la Présidence, Mokhtar Reguieg et l’ancien chef de cabinet de l’ex-ministre Abdelwahid Temmar. Certains ont été placés en détention tandis que d’autres ont été laissés en liberté, selon la même source.

Les mis en cause dans le cadre de cette enquête sont poursuivis pour :  «transfert illicite de capitaux vers l’étranger, blanchiment d’argent, complicité de dilapidation de deniers publics, trafic d’influence sur des agents publics dans le but d’obtenir d’indus avantages, et violation de la réglementation des marchés publics », détaille El Watan.

Le quotidien promet plus de détails concernant ce scandale.  « l’instruction est à son début à Ghardaïa. Les prochains jours nous en diront plus », a-t-on écrit.

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