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Il est condamné à 3 ans de prison ferme: TV5MONDE demande la libération de son correspondant Khaled Drareni

Le média télévisé TV5MONDE a demandé la libération de son correspondant Khaled Drareni à la suite de sa condamnation,lundi, par le tribunal de Sidi M’hamed, à trois ans de prison ferme et 50.000 DA d’amende.

« TV5MONDE s’étonne et s’indigne de ce jugement très lourd. Il sanctionne un journaliste reconnu qui a toujours réalisé son métier en toute indépendance et au nom du droit à informer », a réagi le média via un communiqué intitulé « TV5MONDE demande la libération du journaliste Khaled Drareni ».

TV5MONDE dit être « engagée », aux « côtés de nombreuses organisations non gouvernementales et d’associations internationales pour la liberté d’information et la protection des journalistes », dans le comité de soutien qui demande la libération sans attendre de son correspondant.

« La liberté de la presse dont Khaled Drareni est l’un des portes étendards est l’un des fondements de la liberté d’expression et de la démocratie. Elle ne peut être muselée, où que ce soit. Khaled Drareni, correspondant de TV5MONDE et de Reporters Sans Frontières, doit être libéré sans attendre », a conclu le communiqué.

L’organisation non gouvernementale, reporters sans frontières (RSF) a également réagi à la condamnation de son correspondant. “La justice algérienne vient de condamner le journaliste Khaled Drareni à une peine de trois ans de prison ferme. Cette décision soulève le cœur et l’esprit par son caractère arbitraire, absurde et violent”, a écrit le président de RSF, Christophe Deloire.

“Il s’agit clairement d’une persécution judiciaire contre un journaliste qui est l’honneur de son pays. Une justice aux ordres vient de faire de Khaled Drareni un symbole qui va susciter une indignation et une mobilisation mondiales”, a-t-il ajouté.

En détention à la prison de Koléa depuis mars dernier, Khaled Drareni a été condamné, lundi, par le tribunal de Sidi M’hamed à trois ans de prison ferme et 50.000 DA pour « incitation à attroupement non armé » et « atteinte à l’unité nationale ». Ses co-accusés, Samir Belarbi et Slimane Hamitouche ont écopé de deux ans de prison dont quatre mois ferme.




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