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Hadj Ghermoul : Seconde condamnation en l’espace de quelques mois

© DR | ministère de la Justice
© DR | Ministère de la Justice

Le verdict vient de tomber dans l’affaire de Hadj Ghermoul, prononcé par le tribunal de Mascara : « condamné a 18 mois de prison ferme et 20 millions de centimes partie civile et 30 000 DA d’amende », rapporte le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Une condamnation abusive à l’égard de ce jeune homme, 37 ans, natif de Tizi dans la wilaya de Mascara.
Poursuivi dans 3 affaires différentes, celle qui lui a valu cette condamnation, où la partie civile n’est autre que la wilaya de Mascara, est due selon les chefs d’accusation à « incitation à attroupement et manifestation ». La wilaya de Mascara se serait plainte des dommages que lui auraient causé les manifestations du Hirak. Troubles qu’aurait « fomenté » l’accusé.
Hadj Ghermoul, militant de la Coordination nationale pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC) et membre actif de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), avait défrayé la chronique en contestant la 5e mandature annoncée de Bouteflika, bien avant le début du Hirak. Ce qui avait attiré sur sa personne l’attention de la police, qui l’a eu dans son viseur jusqu’à son arrestation, puis coûté les déboires qu’il a connus avec la justice.
Arrêté par la police le 29 janvier pour « pour outrage à des agents de police », il avait été placé en détention provisoire. Jugé en comparution directe, le tribunal de Mascara l’avait condamné à 6 mois de prison ferme.
Libéré en juillet après avoir purgé sa peine, l’homme qui s’est rendu célèbre après avoir publié une photo, en compagnie d’un ami, où on les voit tenir une pancarte sur laquelle était écrit « Non à un cinquième mandat », continue à payer pour son crime de lèse-majesté.

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