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Front El Moustaqbal: « Il est possible d’organiser des élections propres et transparentes » le 4 juillet

Crédit photo: DR. Abdelaziz Belaid, secrétaire général du le Front El Moustakbal

Le parti Front El Moustaqbal d’Abdelaziz Belaïd a estimé, ce mardi, qu’il est techniquement possible d’organiser des élections présidentielles transparentes le 4 juillet prochain.

 
A la différence d’autres partis et forces politiques qui hésitent ou refusent de participer aux présidentielles, fixées par la présidence intérimaire au 4 juillet prochain, lesquelles mettent en avant des difficultés techniques et des risques d’irrégularités, le Front El Moustaqbal, quant à lui,  déclare y être favorable, estimant qu’elles constituent le seul moyen d’exprimer « la libre volonté du peuple », a indiqué Mustapha Haddam, membre du bureau national du Front El Moustaqbal
S’exprimant sur les ondes de la Radio chaîne 3, Mustapha Haddam déclare que « beaucoup de personnes » réclament la mise en œuvre de l’article 7 de la Constitution énonçant que le peuple est la source de la souveraineté et qu’en son article 8, elle stipule que celui-ci l’exprime à travers des élections.
L’intervenant explique qu’il y a au sein de la société « une partie silencieuse qui ne s’est pas exprimée » et qui attend le moment de le faire par les urnes, afin d’asseoir la légitimité populaire par le biais d’une deuxième république.
Rejetant les craintes de partis et d’opposants, M. Haddam affirme qu’il est possible d’organiser des élections propres et transparentes « qui donneront à l’Algérie un président légitime ».
Cette transparence, il la conçoit à travers par la mise en place préalable d’une commission « véritablement indépendante », dont les prérogatives, explique-t-il, consisteront à organiser les élections, à les surveiller, à recevoir les recours et à proclamer leurs résultats.
Selon lui, la longue période de transition, « dont on sait quand elle a commencé et dont nous ne savons pas quand elle se terminera » a rendu l’Algérie « inaudible », risquant de la voir confrontée à de sérieux « risques de déstabilisation et à un retour du pouvoir » qui vient en a été chassé.

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