À deux jours de la réouverture partielle des frontières prévue pour le 1er juin, des ressortissants algériens se sont rassemblés en France notamment à Paris devant l’Ambassade d’Algérie pour protester contre les conditions de réouverture.

Entre test PCR, quarantaine obligatoire aux frais des voyageurs et cherté des billets d’avion, les ressortissants algériens ont protesté contre les conditions soulignées par les autorités algériennes pour rentrer en Algérie et ont exigé une « réouverture sans conditions ».

« Test PCR de 48H et test antigénique à l’arrivée. Pas de quarantaine si le test est négatif. Ouverture des frontières terrestres et maritimes. Plus de vols et plus de compagnies aériennes et des prix plus abordables », ce sont, entre autres, les revendications entonnées ce samedi en slogans ou portées en pancartes par les ressortissants algériens.

Fermées depuis la mi-mars 2020 les autorités algériennes ont décidé de la réouverture « partielle des frontières » à partir du 1er juin avec six vols quotidiens dont 3 de et vers la France, et un vol de et vers l’Espagne, la Tunisie et la Turquie.

En plus des six vols quotidiens « jugés insuffisants », les autorités algériennes ont mis en place une batterie de conditions « paralysantes » pour les ressortissants souhaitant regagner le pays.

En effet, le voyageur doit être détenteur du “résultat négatif d’un test RT-PCR datant de moins de 36 heures avant la date du voyage”. Il doit également disposer d’un billet d’avion valide et s’acquitter préalablement des frais inhérents au confinement sanitaire obligatoire. En sus, chaque passager doit se soumettre à l’arrivée sur le territoire national à un test de dépistage. Tout ça, à la “charge exclusive” du passager.