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Forces de l’alternative démocratique : « le vice-ministre de la Défense ouvre la voie à tous les dérapages »

© INTERLIGNES | 30e vendredi de contestation à Alger

Forces de l’alternative démocratique : « le vice-ministre de la Défense ouvre la voie à tous les dérapages.

 
Les forces de l’alternative démocratique réagissent à la décision autoritaire et anticonstitutionnelle du chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, qui ordonné l’interdiction de l’accès à la capitale, Alger.« Après les arrestations et emprisonnements arbitraires qui ont touché des responsables politiques et des dizaines de citoyens et la remise en cause des droits fondamentaux (liberté de manifestation, de réunion, d’organisation, de presse, d’opinion…), le vice-ministre de la défense qui a multiplié les discours belliqueux vient de franchir un nouveau pas. Il décide d’interdire, par un simple discours, aux Algériens d’exercer un droit fondamental arraché de hautes luttes et inscrit dans la constitution, celui de circuler librement sur tout le territoire national », expliquent les responsables de ce pôle démocratique.
Réunis en urgence, cet après-midi, les responsables des partis constituant cette coalition affirment que « cette mesure anticonstitutionnelle et antidémocratique risque d’ouvrir la voie à tous les dérapages car instituant autour de la capitale un état de siège qui ne dit pas son nom ».
«Ces mesures autoritaires prises par un pouvoir de fait, illégitime et rejeté par l’immense majorité du peuple, sont annoncées au lendemain de la convocation à des élections présidentielles (12 décembre 2019) rejetées par les millions d’Algériennes et d’Algériens qui n’ont pas cessé de l’exprimer pacifiquement depuis des mois », lit-on dans ce communiqué.
Rappelant leurs positions concernant cette échéance, les forces de l’alternative dénoncent la volonté de passage en force du pouvoir et « appellent les Algériennes et Algériens à maintenir leur mobilisation jusqu’à la satisfaction de leurs aspirations légitimes ».
« Les mesures répressives, les pratiques liberticides, l’instrumentalisation de la justice et la mise au pas de toutes les institutions de l’Etat par le pouvoir en place dans l’objectif de sauvegarder le système conduisent le pays vers une impasse aux risques dramatiques pour la nation », explique-t-on dans le même communiqué.
Les forces de l’alternative démocratique rappellent, lit-on dans le même communiqué, leurs exigences de levée de toutes les entraves à l’exercice des libertés démocratiques, de libération de tous les détenus (es) politiques et d’opinion et leur attachement au processus constituant souverain à même de permettre au peuple algérien de choisir souverainement et librement la nature des institutions à mettre en place.

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