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Forces de l’alternative démocratique : « Le changement passe par une transition »  

Crédit photo:DR | Rencontre des forces de l'alternative démocratique au siège du RCD
Crédit photo:DR | Rencontre des forces de l'alternative démocratique au siège du RCD

« Transition démocratique » et « un dialogue avec des préalables ». Ce sont les deux exigences des forces de l’alternative démocratique qui ont réussi, aujourd’hui, à tenir leur rencontre au siège national du RCD.

 
Le rendez-vous, annoncé déjà comme étant historique, a connu un important engouement. Les partis démocratiques, les syndicats, les associations et des personnalités, dont Djamel Zenati, Lakhdar Bouregaa, Abdelaziz Rahabi, Nacer Djabi, ont pris part à cette rencontre qui s’est soldée par l’adoption d’une déclaration exprimant la position des participants face à la crise actuelle.
«La majorité du  peuple algérien est sortie de son silence, elle s’est exprimée en faveur d’un changement du système pour instaurer un état de droit démocratique et social. Aucune négociation et aucune transition démocratique  ne sont possibles sans : la libération immédiate  de tous les détenus politiques et d’opinion, la libération du champ politique et médiatique, l’arrêt immédiat des harcèlements judiciaires et des menaces contre les citoyens, les militants des partis politiques et de leurs organisations, du mouvement associatif, des syndicalistes, des militants de droits de l’Homme, des journalistes», lit-on dans cette déclaration.
Les participants insistent aussi sur la nécessité d’aller vers une période de transition pour réaliser l’objectif de l’édification de l’Etat de droit. « Le changement passe aussi par l’organisation d’une période de transition qui réunit les moyens politiques pour l’expression d’une véritable souveraineté du peuple et l’édification d’un  Etat de droit démocratique », explique-t-on.
Cet Etat, explique-t-on, sera basé sur « l’indépendance de la justice », « la séparation et l’équilibre des pouvoirs », « la non utilisation de la religion à et du patrimoine et des symboles de la Nation à des fins politiques », « l’égalité en droits entre les Hommes et les Femmes », « la non utilisation de la violence pour la conquête et l’exercice du pouvoir » et « le droit d’association et le  droit d’organisation syndicale soumis au seul régime déclaratif ».
Il sera aussi basé sur « le droit de réunion, d’organisation et de manifestation, la garantie par l’Etat des droits sociaux et économiques fondamentaux des citoyens, la consécration des libertés individuelles et collectives, syndicales et le droit de grève, la souveraineté populaire sur les richesses naturelles de la nation, la Consécration du  rôle de l’Etat dans la conduite du développement national et la lutte contre les inégalités socio-économiques et la pauvreté et le respect de tous les pluralismes ».
« Les participants sont déterminés à œuvrer dans un cadre unitaire ouvert à toutes les forces qui se reconnaissent dans l’alternative démocratique  pour permettre au peuple algérien de recouvrir toute sa souveraineté », ajoute-t-on dans cette déclaration. Les participants à cette rencontre dénoncent également les dérives du pouvoir réel, assumé et exercé entièrement par l’état-major de l’armée. « L’interdiction de l’emblème amazigh dans les manifestations publiques et la judiciarisation de l’action politique en sont les preuves supplémentaires. Nous dénonçons et mettons en garde contre de telles dérives qui visent à semer la division, la peur et la confusion », lit-on dans cette déclaration.

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