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FFS : « seule une solution politique globale et démocratique permettra l’avènement d’institutions légitimes »

© DR | Youcef Aouchiche, premier secrétaire du FFS.


Le Front des Forces Socialistes (FFS) a dénoncé, dans un communiqué rendu public, ce lundi, le pouvoir et sa gestion autoritaire de la crise alors que la situation exige des solutions politiques, économiques et sociales à court, moyen et long terme. Il estime que seule une solution politique globale et démocratique permettra l’avènement d’institutions légitimes.

« L’Algérie est à la croisée des chemins.  La crise que traverse le pays ne cesse de s’accroitre et prend des proportions de plus en plus inquiétantes, mettant en péril la pérennité de l’Etat-National », lit-on dans le communiqué.

« Frappés durement par la crise sanitaire et ses répercussions économiques et sociales désastreuses, les Algériennes et les Algériens voient leurs conditions de vie et de travail se détériorer et leur pouvoir d’achat s’éroder de jour en jour », déplore le FFS.

Selon le plus vieux parti d’opposition, « l’opacité du système de décision et les luttes claniques pour le contrôle du pouvoir, paralyse l’action publique. Ce qui compromet gravement la sécurité nationale et ouvre la voie à tous les risques et à toutes les ingérences, y compris les ingérences extérieures, prévient-t-il.

Le FFS met en garde pour la énième fois contre la gestion autoritariste et ces fuites en avant successives d’un régime allergique au changement et qui constitue un danger permanent pour le pays.

En outre, le FFS considère que « la Sécurité nationale est une notion globale qui intègre aussi bien les aspects militaires, policiers et de renseignements que les aspects politiques, économiques, sociaux et culturels ».

S’agissant de la énième révision opérée sur la constitution, qualifiée de « bricolage constitutionnel » ne pouvant pas « rétablir la confiance et constituer une réponse politique à la hauteur des aspirations populaires à la liberté, à la démocratie, à la justice sociale et à la prospérité socio-économique ? »

Par ailleurs, le FFS lance l’initiative d’une Convention Nationale qui rassemblera, dès que les conditions seront réunies, les acteurs politiques et les représentants de la société civile, pour débattre de la situation du pays et convenir ensemble d’un programme commun de sortie de crise, souligne le document.

Le parti de feu Hocine Ait Ahmed estime, que « seule une solution politique globale et démocratique permettra l’avènement d’institutions légitimes, stables et pérennes capables de mobiliser nos concitoyens  pour faire face aux défis économiques et sociaux et mettre en échec toutes les stratégies mettant en cause notre intégrité territoriale et notre souveraineté nationale ».

Au plan international,  le FFS est profondément préoccupé par les situations de tension et de recours aux armes qui prévalent dans de nombreuses zones de conflits, notamment dans notre région et notre espace vital, indique la même source, sans toutefois citer nommément le conflit du Sahara Occidental et la reprise des hostilités avec les forces d’occupations marocaines.

Le FFS réaffirme que ces conflits ne sauraient trouver de solutions par les ingérences multiformes, qui cachent le plus souvent des guerres d’intérêts économiques par belligérants interposés, mais par des solutions politiques inclusive internes, dans le respect du droit et de la légalité internationale, et de la volonté des peuples à disposer librement de leurs destins, est-t-il averti.

Pour le FFS, « la construction d’un Grand Maghreb des peuples, est plus que jamais, une exigence stratégique, politique, économique et sociétale. Un tel ensemble fort et uni nous permettra de faire face aux défis de la mondialisation, et de constituer un pôle de stabilité pour notre région, et au-delà pour notre continent africain », conclut le communiqué.

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