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FFS: « Les décideurs sont radicalement résolus à exécuter et à imposer leur propre feuille de route »

Crédit photo: DR Hakim Belahcel, premier secrétaire du FFS

Le FFS a réagi, ce lundi 06 mai, au discours du Président par intérim, Abdelkader Bensalah estimant que « les décideurs actuels, qui sont visiblement exclusivement issus du cercle fermé de l’état Major de l’armée, au lieu de répondre au sursaut historique de la dignité du peuple algérien, sont radicalement résolus à exécuter et à imposer leur propre feuille de route ».

« Alors que les plus crédules parmi les observateurs non initiés aux soubassements des pratiques ténébreuses du régime algérien, s’attendaient à voir et à entendre des décisions salutaires de la part de la nouvelle façade du système, ils se sont aux finals rendus à l’évidence de leur grande déroute », écrit le FFS dans un communiqué rendu publique aujourd’hui.
Le FFS rappelle qu’à travers son discours hebdomadaire du Mardi dernier, « le chef de l’état Major de l’armée avait déjà mis en relief ce que devait être la lame de fond de la « dissertation de bonnes intentions » lue hier par Abdelkader Bensalah », a-t-il indiqué.
Et ‘ajouter: « Le FFS constate avec consternation, que les décideurs actuels, qui sont visiblement exclusivement issus du cercle fermé de l’état Major de l’armée, au lieu de répondre au sursaut historique de la dignité du peuple algérien, sont radicalement résolus à exécuter et à imposer leur propre feuille de route ».
Pour le FFS, « le pouvoir militaire actuel préfère multiplier et diversifier ses opérations judiciaires spectaculaires que de s’intéresser aux revendications pacifiques démocratiques et légitimes des millions d’Algériennes et d’Algériens ».

Nouvelle dictature

Le FFS évoque dans son communiqué les poursuites judiciaires engagées à l’encontre de plusieurs hauts responsables de l’Etat affirmant que ces poursuites « traduisent parfaitement la férocité des guerres qui opposent plusieurs castes du système politique algérien », écrit-il
« Malheureusement, le clan dominant utilise vicieusement la révolte populaire enclenchée depuis le 22 Février comme prétexte pour laminer toute rivalité et toute défiance à l’installation d’un autre ordre établi. Celui qui aspire à instaurer une nouvelle dictature et un autre régime totalitaire », déplore le FFS.

pas de dialogue avec des personnages désavoués par le peuple

Dans son communiqué, le FFS semble refuser tout dialogue avec les des personnages, qui sont, selon lui, « viscéralement et radicalement désavoués par la majorité du peuple Algérien ».
Le FFS estime aussi, « qu’un vrai débat ne peut pas trouver une viabilité ou une quelconque crédibilité dans un environnement parasité par les influences néfastes des institutions illégitimes et impopulaires ».
Evoquant la politique répressive des forces de l’ordre, le FFS affirme « qu’on ne peut pas prétendre vouloir répondre favorablement aux revendications des Algériennes et des Algériens , au moment , ou l’on déploie un dispositif sécuritaire impressionnant afin de réprimer les marches pacifiques , interpeller les militants et les journalistes et empêcher nos concitoyens de rallier la capitale Alger pour y manifester librement.

processus d’asservissement

Pour le FFS « le discours de Bensalah a réitéré la volonté et l’entêtement des décideurs à aller vers une élection présidentielle. Une élection par laquelle, ils souhaitent sceller définitivement le destin de notre patrie et la livrer ainsi à un autre processus d’asservissement et de totalitarisme »,souligne-t-il en ajoutant que « cette élection présidentielle ne mobilisera que ses promoteurs et sa clientèle », Car, selon lui, « les attentes des revendications populaires démocratiques légitimes signifiées massivement depuis le 22 Février dernier, ne peuvent nullement être prises en charge par l’organisation d’un autre simulacre électoral », insiste le FFS
Le parti estime que « seule l’amorce d’un véritable processus démocratique de transition est à même de réunir les conditions d’un vrai consensus national ».
A cet effet, le FFS appelle « la population et les forces vives indépendantes du pays qui aspirent et luttent au quotidien pour un changement radical du régime, de mettre de coté leurs divergences et être solidaires et œuvrer ensemble pour l’avènement de la ll ème République ».
« Agissons vite ! Car le régime compte sur l’essoufflement de la révolte populaire et sur notre incapacité autant qu’opposition à conjuguer nos efforts », réclame le FFS.
Face à l’immixtion abusive et insatiable de l’Etat Major de l’armée dans le destin politique de la nation Algérienne, Le FFS réitère « sa disponibilité et son engagement à construire avec d’autres énergies et d’autres acteurs, un vrai rapport de force politique, éviter l’alternance clanique et permettre de construire l’alternative démocratique », indique le parti
Par ailleurs, Le FFS appelle « ses militants à rester mobilisés aux côtés de nos concitoyennes et concitoyens qui expriment pacifiquement et résolument leur volonté du changement », conclut le communiqué

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