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FFS: « Le printemps Berbère est une escale importante dans la lutte pour la démocratie »

© DR | Siège du Front des Forces Socialistes (FFS)

Le Front des Forces Socialistes « FFS » a commémoré, ce dimanche, le 40ème anniversaire du printemps berbère 1980 et le 19ème anniversaire du printemps noir de 2001. « Une escale importante dans la lutte pour la démocratie », s’est exprimé le parti à cette occasion.

« Les algériens commémorent, cette année, le 40ème anniversaire du printemps berbère 1980 et le 19ème anniversaire des évènements dramatiques du printemps noir de 2001 dans des conditions particulières » a déclaré le parti dans un communiqué.

Selon lui, si « les festivités coutumières, les grandes manifestations populaires, les conférences dans les universités ainsi que les semaines culturelles, qui ont toujours caractérisé la célébration des deux évènements » ne seront pas observées cette année en raison des mesures préventives contre la propagation du coronavirus, « les algériens n’abandonneront pas la lutte démocratique dans toutes ses dimensions et ne renonceront pas à faire leur l’histoire et à l’écrire », a affirmé le FFS.

« Le printemps démocratique d’avril 1980 est, dans l’histoire de notre pays, une escale importante dans la lutte pour la démocratie, la consécration des pluralismes politique et linguistique et tout simplement dans la construction démocratique de notre pays » a-t-il souligné.

« Malgré la répression menée contre le mouvement et ses animateurs, malgré la propagande des médias officiels pour combattre et occulter la réalité berbère de l’Algérie, souvent en utilisant l’islam sacré, la langue du coran et la menace sur l’unité nationale, le Mouvement Culturel Berbère, né du printemps 1980, a permis à la question identitaire de prendre place dans l’ensemble de la Kabylie, et même au-delà, et de mobiliser une grande partie de la population de la région alors, qu’auparavant, cette question était enfermée dans les domaines restreints des universités, lycées et de l’émigration », a écrit le FFS dans son communiqué.

« Aujourd’hui, Tamazight fait partie du paysage linguistique, culturel, médiatique de notre pays » s’est félicité le parti.

« Le soulèvement de la jeunesse de Kabylie en avril 2001, suite à l’assassinat du jeune lycéen Guermah Massinissa à l’intérieur de la brigade de la gendarmerie nationale de Béni Douala, dans la wilaya de Tizi Ouzou », s’est aussi « produit à l’ombre du mouvement d’avril 1980 » a déclaré le FFS.

« Les militants avaient réinvesti les affaires municipales de leurs villages et y avaient créé une kyrielle d’associations culturelles et de cellules de partis politique ayant contribué à la politisation de la population et à renforcer les liens de solidarité dans toute la région » a-t-il rappelé, en ajoutant que « la répression d’une rare violence qui s’était abattue sur la région a fait plus de cent morts et des milliers de blessés »

Si c’est deux éventements ont conduit à la reconnaissance de la langue Amazigh comme langue nationale, le FFS considère « que tamazight n’est pas encore rétablie dans ses droits légitimes » relevant que « dans notre pays, le fossé est grand Entre le discours et la pratique ».

A cet effet le FFS appelle « à mettre en œuvre les moyens nécessaires garantissant son développement et la généralisation de son enseignement, de façon graduelle, mais obligatoire à toutes les écoles de la république pour qu’elle puisse contribuer à l’intégration nationale et maghrébine ».

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