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Fersaoui quitte la prison d’El Harrach : le RAJ salue les avocats et l’engagement du peuple

© DR |
Crédit photo: DR. Abdelouahab Fersaoui, président de l'association RAJ

A l’occasion de la libération de son président, Abdelouahab Fersaoui, après sept mois de détention préventive à la prison d’El Harrach, l’association Rassemblement actions jeunesse (RAJ) a exprimé, à travers un communiqué diffusé sur Facebook, sa joie et a salué les efforts déployés par les avocats ainsi que l’engagement du peuple algérien et sa solidarité avec les détenus d’opinion.

« Le camarade Abdelouahab Fersaoui a passé 07 mois en détention préventive dans la prison du système , mais cela n’a pas ébranlé sa détermination, ni la volonté de ses camarades et de l’association de le défendre et tous ceux qui ont été opprimés et pour une ‘Algérie libre et démocratique », a écrit l’association dans un communiqué diffusé sur Facebook.

« L’Association RAJ salue l’ensemble du peuple algérien pour sa solidarité et son engagement avec le détenu politique et le président de l’Association Abdelouahab Farsaoui et avec tous les détenus du Hirak, elle salue également le collectif de la défense des détenus. Des avocats libres et engagés à défendre les droits de l’homme et l’Etat de droit, à tout moment et dans toutes les conditions », poursuit le communiqué.

En outre, l’association dit partager avec la famille de son président la joie de sa libération tout en restant solidaire avec les détenus qui sont encore en prison et dont elle réclame la libération.

Hier, le juge près la cour d’Alger a condamné Abdelouahab Fersaoui à six mois de prison ferme, à l’issue de son procès en appel qui s’est tenu par visioconférence, réduisant ainsi de moitié la peine prononcé à son encontre en première instance.


Le militant devait quitter la prison d’El Harrach hier soir mais sa sortie a été retardée au lendemain en raison de la mesure de couvre-feu instaurée comme mesure préventive contre la pandémie de coronavirus.

Pour rappel, président du RAJ a été placé sous mandat de dépôt en octobre 2019 pour atteinte à l’intégrité du territoire national” et ’“incitation à la violence”. Sa détention a fait l’objet d’une première prolongation après expiration des délais légaux le 10 février dernier.

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