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Ferhat Ait Ali Braham: le dossier d’ENIEM « réglé cette semaine »

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Ait Ali Braham, a indiqué ce lundi que les mesures prises pour régler la crise de l’entreprise nationale des électro-ménager (ENIEM), dont les employés sont en chômage technique depuis le 1er décembre en raison de l’absence de la matière première, seront connues cette semaine. 
Intervenant ce lundi sur les ondes de la radio chaine I, le ministre de l’Industrie a précisé que ces mesures concernent « la gestion, le redressement et le financement ». « Durant cette semaine nous allons régler ce dossier et tous les problèmes qu’il présente dont le financement et la composition humaine du complexe », a-t-il assuré.
Alors que ses employés ont été forcés vers un chômage technique d’un mois à compter du 1er décembre, ENIEM fait face à une crise en raison de l’absence de la matière première mais aussi du refus des banques de lui accorder des financements.
En effet, contacté par notre rédaction le 1er décembre dernier, le Pd-g du groupe, Djilali Mouazer a justifié la décision de la mise au chômage technique des 1700 employés par le manque de la matière première (CKD/SKD). Pour le responsable, cette rupture est due au blocage d’un lot de marchandise au niveau des douanes mais aussi le blocage des crédits bancaires nécessaires pour le financement des approvisionnements.
La mauvaise gestion est « purement inacceptable »
Sur ce sujet, Ferhat Ait Ali affirme que les banques « ne refusent pas de financer le complexe industriel » mais « hésitent ». Ferhat Ait Ali Braham fait état de 13 milliards de DA de dettes pour l’entreprise. Des redevances que le ministre qualifie de « dettes d’exploitation et pas d’investissement ».

« Toutes les banques du monde ont besoin de plans bien définis et un calendrier pour réaliser les buts désirés de ce prêt bancaire », a-t-il dit.
Et d’ajouter « nous avons dit que le secteur public doit être ravivé. Mais, cela ne doit pas être fait par tous les moyens et à tout prix y compris la mauvaise gestion », a-t-il lancé, ajoutant que la mauvaise gestion est « purement inacceptable ».
Questionné sur la préservation des emplois, Ait Ali Braham a déclaré que cette dernière dépend du plan de redressement et ses objectifs. Cependant le plan mis en place par l’entreprise national a été critiqué par le ministre qui a estimé que la superficie du complexe ne suffit pas pour inciter au financement. « Les banques ne financent pas l’immobilier mais l’activité », a-t-il critiqué.
En outre, commentant indirectement sur le mouvement de protestation qui a eu lieu à la wilaya de Tizi-Ouzou suite à la décision de la mise au chômage technique, Ait Ali Braham a dit que « les représentants des employés peuvent donner leur avis sur la gestion de l’entreprise mais ils ne relèvent pas de leurs prorogatives de décider de qui peut et ne peut pas gérer le complexe industriel ». 

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