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Faux nom, Infection respiratoire, les nouvelles révélations sur l’hospitalisation de Bouteflika à Genève

Le président de la république Abdelaziz Bouteflika, en séjour médical à Genève depuis le 24 février pour un "séjour médical"  semble être dans un sale état de santé a révèle la tribune de Genève, aujourd'hui, 06 Mars.
Crédit photo : DR | Le président de la république Abdelaziz Bouteflika

Ayant passé deux semaines aux hôpitaux universitaires de Genève, le dossier du président de la république Abdelaziz Bouteflika hospitalisé du 24 février au 10 mars passé, portait un faux nom et une fausse date de naissance. Selon une note de suivi du corps médical consulté par la Tribune de Genève, le président de la république souffre d’une infection respiratoire, d’origine pulmonaire

 
« Abdelaziz Bouteflika était hospitalisé aux HUG sous un pseudonyme et sous une fausse date de naissance, selon une note de suivi du corps médical que nous avons pu consulter » a révélé la Tribune de Genève qui précise que  » elle (la note Ndlr) indique que le président algérien s’appelle Abdelmadjid Aissa et qu’il est né le 5 juillet 1938, ce qui lui aurait donné 80 ans (or il a en eu 82 le 2 mars) ». Les proches du président grabataire ont choisi la date de l’indépendance de l’Algérie.

Infection respiratoire

La note de suivi des HUG fait état d’une infection respiratoire, d’origine pulmonaire, qui nécessite la pose d’une ventilation non invasive (VNI), autrement dit d’un masque pour améliorer l’oxygénation du patient. Le document évoque une séance de VNI de plus de deux heures, sur demande de l’équipe soignante du patient. Abdelaziz Bouteflika est venu à Genève avec quatre médecins algériens (dont un cardiologue, un anesthésiste et un interniste), qui font office d’interprètes qui parlent souvent à sa place car le président est atteint d’aphasie, précise la même source.

hauts risques de faire des fausses routes

Selon la même source, Abdelaziz Bouteflika présentait de hauts risques de faire des fausses routes, c’est-à-dire que des aliments peuvent être dirigés vers ses voies respiratoires, ce qui peut entraîner une infection pulmonaire. Le président a été hospitalisé deux semaines durant aux HUG, du 24 février au 10 mars. Alors qu’il était dans un état critique, une déclaration en son nom, lue à la télévision publique algérienne, a confirmé sa candidature pour la présidentielle du 18 avril.
La justice genevoise a entre-temps classé la requête de mise sous curatelle du président algérien. Le Tribunal de protection de l’adulte et de l’enfant (TPAE) indique dans un courrier du 19 mars que «vu le départ du territoire de l’intéressé (ndlr: Abdelaziz Bouteflika a quitté la Suisse le 10 mars), la saisine de notre autorité n’a plus d’objet».

usurpe l’identité du président Bouteflika

«Tout porte à croire que sa garde rapprochée usurpe l’identité du président Bouteflika, profite de son état de santé déficient pour le manipuler et le représenter sans son consentement», avait écrit son avocate genevoise, Saskia Ditisheim, présidente d’Avocats Sans Frontières Suisse, dans sa requête
Abdelaziz Bouteflika a été rapatrié vers l’Algérie quelques heures seulement après la demande de mise sous curatelle.
Vu son état de santé, une question reste encore sur la table : Qui agit en son nom et qui rédige les lettres adressées au peuple?

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