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Fatma Ousseddik: « on ne peut pas demander aux Algériens de négocier avec de personnes qu’ils accusent d’avoir trafiqué des élections »

Crédit photo: DR. Fatma Ousseddik, sociologue

La sociologue Fatma Ousseddik a indiqué, ce jeudi 2 mai sur les ondes de la Radio chaîne 3 qu’«on ne peut pas demander aux Algériens de négocier avec de personnes qu’ils accusent d’avoir trafiqué des élections depuis leur installations ».

 
La sociologue Ftama Ouseddik souligne que les élections n’ont jamais été légitimes du fait qu’elles soient entourées de clientèle », ajoutant que les élections n’ont jamais été des élections où le peuple a son mot à dire. « J’ai toujours considéré qu’il y a dans ce pays de grands électeurs qui sont les pouvoirs étrangers qui décident de la nature de nos dirigeants et non pas les Algériens », développe-t-elle.
Elle tient à dire qu’actuellement  il y a eu une rupture de confiance entre la population et l’Etat qui est devenu la propriété d’un pouvoir.  Là, précise la sociologue,  il faut établir une distinction entre un groupe de personnes qui incarnent un pouvoir et s’approprie les rouages de l’Etat et un Etat légal et légitime.

Etat Légitime

A travers les différents  slogans, affichés dans les manifestations,  on comprend bien que la population est en grande demande d’un Etat fondé sur des institutions légales et légitimes. «Il faut que ceux qui se sont installé dans une position de décideur acceptent d’entendre cette population», insiste-t-elle.

Par ailleurs, Pr Oussedik a mis l’accent sur le danger de la politique des tenants du pouvoir qui ont voulu ignoré la société, qui est ressurgie avec ses richesses et de sa diversité. « Les Algériens ont comprit qu’ils ne pourraient exister qu’en reconnaissant leurs diversités »  et que « la démocratie était la forme qui leur permettrait de vivre ensemble», a-t-elle précisé.

Le peuple conserve une confiance à une seule constitution

« les Algériens ont tout de même conservé une confiance à une seule institution, nous parlons là de l’armée », indique la sociologue, ajoutant que dans les marches, « les Algériens attendent de l’armée qu’elle remplisse ses missions à savoir la protection de la population et la défense des intérêts de notre pays », poursuit-elle.
Évoquant l’appel au dialogue lancé par le gouvernement, Mme Fat estime qu’«on ne peut pas demander aux Algériens de négocier avec de personnes qu’ils accusent d’avoir trafiqué des élections depuis leur installations », affirme la sociologue. 

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