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Farouk Ksentini: « Bouteflika ne sera pas obligé de prononcer l’intégralité du texte de la prestation de serment »

Farouk Ksentini, ancien président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme, a affirmé dans une déclaration à la presse que le président de la république Abdelaziz Bouteflika, candidat à la candidature pour briguer une cinquième mandat, «ne sera pas obligé de prononcer l’intégralité du texte de la prestation de serment» malgré son état de santé.
Esquissant un argument, on ne peut plus concis, M. Ksentini assure que Bouteflika n’a nul besoin de prononcer la totalité du texte de la prestation du serment, et qui lui « suffira de dire « je jure par Dieu Tout Puissant ». Ensuite, le reste du texte sera assuré par le président de la Cour suprême. «Comme cela se fait lors de la prestation de serment des juges, des avocats, des policiers et des gendarmes», poursuit-t-il.
Évoquant l’état de santé du président, Farouk Ksentini affirme que ce dernier a tout le droit de se présenter à la présidentielle. Car selon lui, l’état de santé du candidat ne «constitue pas un obstacle à la candidature».
«Lorsqu’un candidat se présente à la présidentielle, c’est le Conseil constitutionnel qui aura le dernier mot, s’il constate que l’état de santé du président ne lui permettra pas d’exercer ses fonctions. En ce qui me concerne, je considère que le candidat peut s’acquitter de ses fonctions. Je suis un homme de loi, je respecte les institutions et je crois dans l’état de droit, et tant que le Conseil constitutionnel ne s’est pas opposé, il n’y aucune raison de dire le contraire », a-t-il développé.
Rappelons que l’article 102 de la constitution stipule que le président ne peut être candidat à la Présidence de la République, « pour cause de maladie grave et durable, se trouvant dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à l’unanimité, au Parlement de déclarer l’état d’empêchement».

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