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Face au silence du ministre de la communication : Ali Bensaad assène de nouvelles accusations

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© DR | Ammar Belhimer, ministre de la communication porte parole du gouvernement

Le chercheur Ali Bensaad poursuit ses révélations sur le passé du ministre de la communication, Amar Belhimer, défendu par procuration par un quotidien national et un Yazid Ben Hounet.

Dans une nouvelle contribution intitulée « mes vérités pour Khaled Drareni », Ali Bensaad affirme que l’actuel porte-parole du gouvernement « avait travaillé directement » avec « un militaire français de haut niveau ». «J’affirme solennellement, et je sais les risques que je prends des deux côtés, y compris là où je me trouve, que M. Belhimer, avant d’être ministre, a été en contact avec un militaire français de très haut niveau ayant le grade le plus élevé que je connaisse et s’occupant de produire la réflexion stratégique pour le ministère français de la défense », écrit le chercheur.

Selon lui, M. Belhimer « a produit des notes stratégiques sur l’Algérie dans le cadre d’un cercle de réflexion de l’Ecole Militaire de Paris animé par cet officier ». « Et œil pour œil, billet pour billet, M. Belhimer a bénéficié au moins d’un billet d’avion pour se rendre à Paris et participer à ses travaux », ajoute-t-il.

Ce faisant, Ali Bensaad défie le ministre de la communication et le gouvernement auquel il appartient « d’apporter le moindre démenti ». «Tout silence équivalant bien sûr, devant l’opinion publique, à approbation », ajoute-t-il.

Le chercheur affirme qu’il ne rééditera pas les accusations de « Haute trahison » proférées contre le journaliste Khaled Drareni par « M. Belhimer et le pouvoir. « Je ne suis pas de ceux qui condamneraient le dialogue entre militaires et civils et des deux côtés de la Méditerranée. Au contraire. Mais dans la transparence. Après tout, que ces notes et la participation de M. Belhimer aient pu arriver à la connaissance d’un certain nombre de chercheurs dont moi, signifierait que cet officier n’a pas jugé les choses suffisamment délictuelles pour les entourer d’une forte protection », souligne-t-il.

Et d’ajouter : «Mais alors que M. Belhimer s’en explique ou qu’il cite cet officier comme témoin de moralité. En quoi ces échanges de Belhimer dont je ne veux pas douter qu’ils étaient strictement intellectuels, étaient moins dangereux que les relations de M. Drareni avec ‘’SOS racisme’’ et ‘’Reporters Sans Frontières’’ ».

Poursuivant, Ali Bensaad explique sa démarche et affirme vouloir « casser l’enfermement dans un débat pervers ». « Je suis pour le débat sur le terrain politique mais j’ai aussi pris le parti de « balancer ».

Je me suis astreint à « balancer », parce que le pouvoir veut enfermer les Algériens dans un univers mental factice construit par lui et qu’il contrôle. Il n’aime pas les faits qui contredisent cet univers, il n’aime pas quand la réalité fait irruption. Il agit de la même façon qu’un dangereux pervers qui, pour abuser de sa victime, l’enferme mentalement dans un univers qu’il construit avec des dangers et des peurs fantasmés pour lui faire accepter une soumission à sa propre violence », souligne-t-il.

Faisant un cours magistral sur la « sécurité nationale » que le pouvoir brandit à chaque fois contre les journalistes et les chercheurs. Selon lui l’Algérie « est devenue un gruyère où tous les services de renseignements étrangers se sont fait de grands trous ».

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