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Expulsion des « algériens radicalisés » : Gérald Darmanin a-t-il obtenu l’accord d’Alger ?

Le ministre français de l’intérieur, Gérald Darmanin, révèle des détails concernant les résultats sa visite, effectuée la semaine dernière à Alger. Dans une interview accordée, aujourd’hui au quotidien français, Le Parisien, il affirme avoir évoqué avec les autorités algériennes la question de l’expulsion de France « des algériens radicalisés ».

Il laisse ainsi entendre qu’il a obtenu un accord dans ce sens, auprès de son homologue algérien Kamel Beldjoud, du Premier ministre Abdelaziz Djerad et du ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum, qu’il avait rencontré lors de cette visite.

« Je les remercie pour leur coopération. L’Algérie est un grand pays cher à mon cœur. Ils m’ont clairement affirmé que les nationaux qui relevaient de leur responsabilité seraient repris à la condition que ce soit bien leurs nationaux, ce qu’on peut tout à fait comprendre », déclare-t-il.

Selon le quotidien de gauche, Libération, entre 20 et 30 algériens sont concernés par l’expulsion. Mais Libération se pose la question de savoir si l’Algérie « a-t-elle vraiment refusé la liste de ressortissants en situation irrégulière que Darmanin veut expulser ? ».

En tout cas, les membres du gouvernement algériens n’ont rien communiqué, pour l’instant, à propos de cette question. Mais Gérard Darmanin affirme que les expulsions ont déjà commencé.
« D’ailleurs, à la suite de mes différents déplacements, il y a déjà eu un certain nombre d’expulsions… », déclare-t-il, sans donner plus de détails.

Et d’ajouter : « J’effectue des déplacements en Europe pour dégager avec nos partenaires européens une position commune sur la maîtrise de nos frontières extérieures à la demande du Président de la République.

Et j’ai effectué des déplacements en dehors de l’Union, comme ceux que vous mentionnez, où il s’agit de lutter contre le terrorisme, améliorer notre coopération en matière de renseignement et obtenir le retour dans leur pays d’origine des étrangers en situation irrégulière, en particulier s’ils sont radicalisés. On ne peut pas parler de situation bloquée. Ce n’est pas vrai. Depuis 2017, 471 étrangers radicalisés ont été reconduits », dit-il.

Le ministre français affirme que quand il est arrivé au ministère de l’intérieur, « il y avait encore 231 étrangers en situation irrégulière et suivis pour soupçon de radicalisation ». « Depuis, nous en avons expulsé 48 dont 30 au cours de ces trois dernières semaines, dans un contexte sanitaire exceptionnel, avec certains espaces aériens fermés. 50 ont été placés en centre de rétention administrative et 40 assignés à résidence, en attente d’être expulsés. Sur les 231, plus de la moitié est donc hors d’état de nuire », dit-il, sans précisé s’il y a parmi eu des ressortissants algériens.

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