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Étrange transfert du journaliste Khaled Drareni à la prison de Koléa

© DR | Le procureur a requis 4 ans prison ferme à l'encontre de Khaled Drareni.

Le journaliste Khaled Drareni, placé sous mandat de dépôt à la prison d’El Harrach, a été transféré, hier après-midi à la prison de Koléa, a alerté ce mardi 30 mars l’avocate Nassima Rezazgui.

C’est en allant lui rendre visite ce matin à la prison d’El Harrach que l’avocate a été notifiée du transfert de Khaled Drareni à la prison de Koléa. En demandant le motif de ce transfert, celle-ci a été informée que la décision est motivée par « le manque de place à la prison d’El Harrach ».

L’avocate a été informée que « Khaled Drareni est placé en cellule individuelle pour une durée de 14 jours, et ce en prévention contre la propagation du coronavirus », pourtant, Khaled a dèja passé deux nuit à El Harrach !

Selon l’avocate, Khaled Drareni se pose des questions sur la décision de son transfert. « je n’ai pas pu lui répondre, car moi même je ne sais pas, pour le moment » nous a confié Me Razazgui avant d’ajouter qu’« on doit voir avec le juge d’instruction, le premier responsable de son dossier et essayer de comprendre pourquoi ils ordonné le transfert ».

Pour rappel, le placement sous mandat de dépôt du journaliste Khaled Drareni a été exécuté par la Cour d’Alger le dimanche 29 mars. Si les autorités se soucient de l’état de santé du journliste ainsi que les prisonnier, il aurait fallu suivre les recommandations de l’ONU et l’OMS qui ont appelé à la « libération des détenus afin d’éviter les ravages dans les prisons ».

C’est lors d’une marche populaire qui s’est déroulée le 07 mars dernier que Khaled Drareni a été arrêté alors qu’il exerçait son métier de journaliste. Depuis, il a été placé en garde-à-vue et présenté devant le procureur près le tribunal de Sidi M’hamed pendant trois jours consécutifs.

Au bout de la troisième présentation, soit le 10 mars, le juge d’instruction a ordonné le placement de Khaled Drareni sous contrôle judiciaire pour  «incitation à attroupement non armé» et «atteinte à l’intégrité nationale», chefs d’inculpations rejetés par le journaliste, ses avocats et toute la corporation.

Le mercredi  25 mars après un appel introduit par par le parquet, la chambre d’accusations près la Cour d’Alger a décidé, contre toute attente, de durcir la peine à l’encontre du journaliste en ordonnant la mise sous mandat dépôt, en annulant le contrôle judiciaire

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