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Erdogan annonce le début du déploiement de soldats turcs en Libye, l’ONU s’inquiète

© DR | Recep Tayyip Erdogan
© DR | Recep Tayyip Erdogan

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé dimanche soir, 5 janvier, « le début du déploiement de soldats turcs en Libye pour prêter main-forte au Gouvernement d’union nationale de Fayez el-Sarraj ».

«Nos militaires partent progressivement pour la Libye. Ils s’y occuperont de la coordination. Notre but : soutenir le gouvernement légitime», a-t-il déclaré sur la chaîne CNN Turk au cours d’une interview.

Cette intervention militaire turque dans ce pays qui vit une crise politique depuis la chute de Kadhafi, assassiné le 20 octobre 2011 à Syrte, ne plait pas aux pays voisins.

L’Algérie et L’Egypte, qui sont les deux pays qui possèdent des armées fortes dans la zone ont dit « non » à cette intervention militaire. L’Algérie reste claire dans sa politique internationale lors de la réponse à l’appel turc, en rappelant encore une fois que « l’Algérie n’intervient pas en dehors de ses frontières et n’acceptera aucune intervention dans son territoire ».

Après une réunion « urgente » du Haut conseil de cécurité, présidé par Abdelmadjid Tebboune, les autorités algériennes ont décidé de renforcer la sécurité le long de la frontière libyenne, à l’Est du pays.

L’Union européenne a exprimé, vendredi 3 janvier, sa «grave inquiétude» quant à la situation qui prévaut en Libye. Le même jour, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a affirmé, sans mentionner explicitement la Turquie, que «tout soutien étranger aux parties en guerre» en Libye «ne fera qu’aggraver un conflit et compliquer les efforts pour une solution pacifique»

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