Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Elle est le berceau du Hirak : Kherrata célèbre sa première année de révolution pacifique

La ville historique de Kherrata située à 60 kilomètres à l’est de Béjaïa, a vibré ce dimanche 16 février au rythme d’une marche nationale qui a vu la participation de centaines de milliers de manifestants pour célébrer l’anniversaire de la première marche populaire contre  l’annonce de la candidature du Président déchu, Abdelaziz Bouteflika, à un 5e mandat. Une marche grandiose qui marque incontestablement le maintien de la mobilisation contre un régime despotique déterminé à rester au pouvoir par tous les moyens.

Ils étaient en effet, des centaines de milliers de manifestants à avoir pris part, sous un soleil printanier, à cette marche que l’a voulu majestueuse, organisée à l’occasion de la célébration de cette date mémorable du 16 février 2019, où des milliers de Kherratis sont sortis dans la rue pour dire : “Non au 5ème mandat!”. Cette manifestation fut ainsi l’étincelle qui déclencha, moins d’une semaine après, le mouvement de contestation nationale du 22 février 2019.

Une stèle commémorative érigée à l’endroit qui a constitué le point de départ de la marche historique du 16 février 2019, a été inaugurée aujourd’hui. Ce lieu est baptisé « place de la Liberté-16-Février-2019 ».

Sillonnant les principales rues de la ville de Kherrata, drapeaux noirs en main, les manifestants, parmi eux le moudjahid Lakhdar Bouregaâ, le militant politique Samir Benlarbi, La famille de Karim Tabbou ainsi plusieurs autres acteurs du Hirak, ont réitéré leur principale revendication à savoir « le départ du système politique ».

Le portrait de Karim Tabbou, l’une des figures emblématiques du Hirak maintenu en détention depuis plusieurs mois, a été fièrement brandi lors de cette imposante marche.

Plusieurs slogans ont fusé aujourd’hui à Kherrata. Les hirakistes ont scandé haut fort des slogans dédiés à la  liberté et la fraternité des Algériens « Les Algériens khaoua, khaoua, chaâb twahed ya khaouana”, « Ma tkhawfounach bel ochria, wa hna rabatna lmisia », « Manach Habssin lil houria metaâtchin », « Kolna l’Issaba troh, ya hnaya, ya ntouma ».

C’est donc cette insurrection citoyenne du 16 février 2019, faut-il le rappeler, qui a donné naissance à la révolution pacifique du sourire, laquelle a permis le démantèlement du régime despotique instauré par Abdelaziz Bouteflika. Un pouvoir qui a permis toutes les dérives et mis le pays à terre.

AD-300-X-250