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Eaux minérales interdites: les précisions de l’APAB

Une information faisant état de l'interdiction de commercialisation par les autorités compétentes de quatre marques d'eau minérales a été relayé, hier mercredi, par certains médias. L'association des producteurs algériens des boissons (APAB) a affirmé, ce jeudi, que les deux marques d'eau minérale "Nestlé pure Life" et 'Lalla Khedidja" ne font aucunement l'objet de non-conformité, s’interrogeant dans la foulée, sur les objectifs de cette "médiatisation" quatre mois après la date du contrôle.

« (…) les eaux embouteillées de marque « Nestlé pure life » et « Lalla Khedidja » dont les sociétés sont membres de notre Association, ont fait l’objet de contrôle de la part de la DCP (direction du contrôle et des prix) au début du mois de juillet 2019 et que l’alerte a été effectuée 04 mois après, soit le 06 novembre 2019″, écrit l’APAB dans un communiqué rendu public ce jeudi.
Allant plus loin dans son argumentaire, l’association explique que les sociétés de production des eaux « Nestlé » et « Lalla Khedidja » « ont transmis à la DCP concernée les analyses des lots incriminés effectuées par leurs propres laboratoires ainsi que ceux effectuées par des laboratoires externes dont celui de l’institut Pasteur confirmant ainsi la parfaite conformité du lot contrôlé et qui contredisent les analyses de la DCP« , précise les rédacteurs du communiqué.
L’APAB atenu à rappeler que « le cadre juridique et réglementaire du Ministère des Ressources en eaux est défini par des textes de loi et un arrêté qui fixent sous forme d’un cahier des charges drastique, tous les paramètres physico- chimiques, microbiologiques, auxquels doivent obéir tout producteur d’eau embouteillée (eau minérale et eau de source) » précisant que « la rigueur et l’examen auquel est soumis la sous filière des eaux embouteillées, fait qu’elle est la plus encadrée et ne laisse planer aucun doute, sur la qualité d’eau mise sur le marché ».
« L’APAB tient à souligner que ces mêmes sociétés ont consenti d’énormes investissements en amont, en technologies, et en moyens modernes de laboratoires de contrôle, dont la résultante vise en premier lieu « Le respect de la santé du consommateur ». Parce qu’il s’agit d’un combat pour la survie de la production nationale pour être compétitive », ajoute le communiqué.
L’APAB s’interroge « sur les objectifs recherchés par cette médiatisation, 04 mois après la date de contrôle, alors que les opérateurs économiques étaient dans l’attente d’une réponse de la DCP sur les contre-expertises déposées à leur niveau », ajoute l’association.
L’association a, par ailleurs, insisté « sur la nécessité d’engager des contrôles auprès de certains producteurs ne respectant pas les exigences relatives à la sécurité des aliments et échappant, dans la grande majorité des cas, au contrôle requis et d’éviter de jeter en pâture des marques respectables d’eaux embouteillées ».

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