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Dynamiques de la société civile: attachement au dialogue pour sortir de la crise

Crédit photo: APS

La première rencontre de concertation des dynamiques de la société civile, des partis politiques et des personnalités nationales a conclu, samedi à Alger, à « l’attachement au dialogue et à l’unification des efforts pour parvenir à une solution à la crise politique que connaît le pays ».

 

Les participants ont salué, à cette occasion, les idées exprimées, notamment « l’attachement au dialogue et à l’unification des efforts et des vue en vue de parvenir, le plus rapidement possible, à une solution à la crise que connaît le pays ».
Se félicitant des conclusions de cette rencontre, le coordinateur de la Confédération des syndicats algériens (CSA), Lyes Merabet, a estimé que cette initiative a été « positive » car elle a permis de concrétiser l’objectif de réunir toutes les parties autour d’une seule et même idée, à savoir « l’impératif d’aller de l’avant pour le règlement de la crise que traverse le pays », faisant état de l’adhésion dans les prochains jours d’autres partis, absents aujourd’hui, à cet objectif.
Le dialogue, qui est une valeur morale et civilisationnelle, est le moyen de règlement de toutes les crises, a-t-il soutenu, soulignant, dans ce sens, l’engagement de tous les intervenants en faveur du dialogue en la réunion des garanties et des conditions d’apaisement pour contribuer à la résolution de la crise politique actuelle.
Il a appelé, à ce propos, les étudiants et les jeunes citoyens à structurer leur mouvement afin de rejoindre le dialogue.
De son côté, M. Abdelaziz Rahabi a affirmé que sa présence émane de sa volonté « d’aider toutes les initiatives, sans exception, afin de sortir de la crise et de l’impasse politique qui n’ont que trop duré », qualifiant cette rencontre « de prolongement de la plateforme de Ain Benian, à laquelle avait pris part la société civile ».
Concernant les conditions du dialogue, M. Rahabi a mis l’accent sur « l’impératif de mesures d’apaisement et de la mise en place une instance indépendante pour la surveillance des élections et la proclamation de leurs résultats ».
L’avocat Mustapha Bouchachi a, quant à lui, encouragé ce genre de rencontres qui sont, a-t-il dit, « rassembleuses de différentes parties », mettant en avant l’impératif que le pouvoir prenne en compte toutes les conclusions du dialogue et revendications du Hirak et de présenter de véritables garanties pour sortir de la crise ».
Pour le vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) Said Salhi, cette initiative « s’inscrit dans le cadre du soutien au Hirak et se veut un signal de l’union du peuple algérien ce qui ouvrira la voie à une conférence nationale ».
Le président du parti Jil Jadid, Sofiane Djilali, a proposé l’organisation d’une présidentielle comme solution à la sortie de crise, affirmant que « c’est là une conviction de son parti », ajoutant que cette élection doit être « complétée par un processus constituant » aboutissant à un référendum.
Rappelant que la réunion des dynamiques de la société civile fait suite à plusieurs rencontres marathoniennes, le président du Front pour la justice et le développement (FJD), Abdallah Djaballah, a indiqué que « sa participation à celle-ci est dictée par la une volonté de préservation des revendications du peuple », exprimant le voeu de voir « la plateforme d’Ain Benian davantage enrichie et approfondie ».
La première réunion des dynamiques de la société civile, des partis politiques et des personnalités nationales a vu la participation de représentants de plusieurs partis, dont le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le parti de la liberté et de la justice (PLJ), le Mouvement El Bina, l’Union pour le changement et le progrès (UCP), le parti des Travailleurs (PT), le parti Ahd 54, le Front des forces socialistes (FFS), le parti Ennahdha, le parti Jil Jadid, le FJD ainsi que des personnalités nationales.
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