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Drapeau Amazigh : quatre détenus re-auditionnés par le juge d’instruction jeudi prochain

@ INTERLIGNES | procès des détenus des porteurs du drapeau amazigh
@ INTERLIGNES | libération des détenus des porteurs du drapeau amazigh

Le juge de la deuxième chambre d’instruction auprès du tribunal de Sidi M’hammed va re-auditionner jeudi prochain, 05 septembre,  quatre manifestants en détention provisoire, en détention depuis le 30 juin pour possession de drapeau Amazigh lors des marches du vendredi.

 
Il s’agit respectivement de Kechou Lhadi, Aouissi Mustapha, Chalal Amokrane et Messouci Samira. Le juge de l’instruction peut rendre une ordonnance de non-lieu, comme aussi, il peut clôturer le dossier et les renvoyer devant le tribunal pour un jugement.
La député RCD, Fetta SADAT dénonce d’abord « les arrestations pour ces faits et le placement sous mandat de dépôt des manifestants pour avoir brandi un drapeau amazigh, ne constitue pas une infraction ». elle déplore notamment « le fait de criminalisation de la détention de l’emblème Amazigh dont l’objectif n’est rien d’autre qu’une manipulation visant à diviser les algériens ». La député dénonce aussi « le fait que la justice est loin d’être indépendante. Son indépendance effective est cruciale pour un Etat de droit et la garantie des droits et des libertés individuelles et collectives ».
Pour rappel, la militante de l’association RAJ interpellé lors du 28e vendredi de la mobilisation populaire pour port de drapeau Amazigh, Sabrina Malek a été libéré aujourd’hui. 
Pouyr rappel, le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) a dénoncé,  mercredi 28 aout, les conditions d’incarcération des détenus emprisonnés depuis plus d’un mois pour avoir brandi un drapeau Amazigh lors des manifestations populaires. Le comité révèle que Samira Messouci, élue à l’APW de Tizi-Ouzou, s’est vue imposer le port du « Hijab » pour recevoir des soins en détention.
L’article 59 de la constitution est pourtant claire, et les cas de détention préventives sont fixés : « Nul ne peut être poursuivi, arrêté ou détenu que dans les conditions déterminées par la loi et selon les formes qu’elle a prescrites. La détention provisoire est une mesure exceptionnelle dont les motifs, la durée et les conditions de prorogation sont définies par la loi. La loi punit les actes et les faits d’arrestation arbitraire ».

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