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Dossier de la mémoire: la France ne présentera pas des excuses à l’Algérie

La France ne présentera pas des excuses à l’Algérie pour les crimes qu’elle a commis pendant la période de colonisation, a affirmé la Présidence française ce mercredi 20 janvier après que l’historien Benjamin Stora ait remis son rapport sur la colonisation et la guerre d’Algérie au Président Emmanuel Macron.

Des « actes symboliques » sont prévus mais il n’y aura « ni repentance ni excuses » , a indiqué l’Élysée ce mercredi.

L’historien Benjamin Stora a apporté plusieurs recommandations dans son rapport qui sera rendu public à 17h. Emmanuel Macron « s’exprimera en temps et en heure » sur de la commission qui sera chargée de les étudier, a précisé l’Elysée. « Il y aura des mots » et « des actes » du président dans « les prochains mois », a-t-elle assuré, en précisant que s’ouvrait « une période de consultations ».

En outre, la présidence a ajouté que le chef de l’Etat français participera à trois journées de commémoration dans le cadre du 60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie en 1962. Il s’agit en l’occurence de la journée nationale des harkis le 25 septembre, la journée du 17 octobre qui marque la répression des algériens lors des manifestations du 17 octobre 1961 en France et les Accords d’Evian du 19 mars 1962, a précisé la présidence.

Reconnaissance de l’assassinat d’Ali Boumendjel

Désigné en juillet dernier par le président Emmanuel Macron pour prendre en charge le dossier de “la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie” dans le but “de favoriser la réconciliation entre les peuples français et algérien”, Benjamin Stora a apporté plusieurs recommandations dans son rapport qu’il a remis ce jeudi à Emmanuel Macron.

Selon des médias français, parmi les recommandations apportées figure la reconnaissance par la France de l’assassinat d’Ali Boumendjel après la reconnaissance de celle de Maurice Audin en septembre 2018.

Alors que les effets des essais nucléaires en Algérie continuent d’impacter l’Algérie près de 60 ans après l’indépendance, Benjamin Stora a également recommandé d’oeuvrer sur ce dossier en poursuivant le travail conjoint concernant les lieux des essais nucléaires français en Algérie.

D’autres préconisations ont été avancées dont la construction d’une stèle à l’effigie de l’émir Abdelkader, la publications d’un guide des disparus pendant la guerre, la création d’une commission pour le canon Baba Marzoug. Le rapport sera rendu public à 17h.

Du coté algérien, c’est le directeur des Archives Nationales, Abdelmadjid Chikhi qui a été désigné par le Président Abdelmadjid Tebboune pour s’occuper du dossier de la mémoire.



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