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Dopage: la Russie évincée des prochains Jeux Olympiques

Le tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne a annoncé hier jeudi 17 décembre, avoir exclu la Russie des grandes compétitions internationales pendant deux ans dont deux éditions des Jeux olympiques d’été à Tokyo en 2021 et ceux d’hiver de Pékin en 2022, et ce, pour cause d’avoir bravé les règles antidopage imposées.

Cette décision totalement inédite dans l’histoire de la justice sportive, à été prise car le pays est accusé de tricheries ainsi que de dopage institutionnalisé.

Néanmoins, après quatre jours d’audience à huis clos, les trois arbitres désignés par le TAS ont allégé la sanction proposée l’an dernier par l’Agence mondiale antidopage (AMA), qui devait initialement être de quatre ans. Laissant ainsi la possibilité aux athlètes russes de s’aligner sous bannière neutre. C’est à dire à titre individuel, sans drapeau ni maillot russe et sans référence à la nationalité d’origine.

En effet, ce n’est pas la première fois que la Russie se retrouve dans une situation incommode en matière de sport car, rappelons le avant les Jeux de Rio en 2016, l’AMA avait recommandé une exclusion des sportifs russes. Celle-ci a été refusée par le comité international Olympique (CIO), tandis qu’à quelques jours de l’ouverture des Jeux de Pyeongchang en 2018, le TAS avait blanchi 28 sportifs russes suspendus à vie par le CIO.

Seulement, le cadre juridique est limpide cette fois, car il s’agissait de valider ou non la multitude de sanctions proposées en décembre 2019 par l’AMA et refusées par l’agence antidopage russe, Rusada, en raison du trucage des fichiers informatiques du laboratoire antidopage de Moscou entre la période 2011-2015.

Suite à cela, la juridiction a condamné Rusada, à payer une somme de 1,27 million de dollars à l’AMA afin de rembourser les expertises menées depuis janvier 2019 sur le trucage des données du laboratoire de Moscou.

Par ailleurs, les athlètes russes peuvent certes concourir sous bannière neutre, seulement le communiqué du TAS ne précise pas comment cette tolérance peut s’appliquer aux sports d’équipes, notamment à la phase finale de la Coupe du monde de football qui prendra fin le 18 décembre 2022 au Qatar.

Ainsi, les officiels russes ne pourront pas assister aux grandes compétitions internationales, et le drapeau russe n’y sera pas brandit. Le pays pourra donc réintégrer la course aux Jeux Olympiques d’été de Paris prévu en 2024.

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