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Djaballah : « L’élection présidentielle connaîtra un large boycott et son annulation est fort probable »

Dans un entretien qu'il a accordé à à Al Jazeera Net ce dimanche 24 novembre., Abdallah Djaballah, président du Front pour la Justice et le Développement (FJD) considère que « le plus gros du corps du système de Abdeaziz Bouteflika est toujours en place et que seuls les symboles politiques, militaires et économiques sont partis ».

L’ancien leader de Ennahda préconise « la prochaine élection présidentielle connaîtra un boycott global dans certaines wilayas, ce qui conduira à l’annulation des résultats et mènera vers une courte période de transition pour s’entendre sur une nouvelle démarche ».

Poursuivant, le président du FJD qui avait décidé de ne pas prendre part à cette élection « les conditions n’étaient pas réunies », saisit l’occasion pour égratigner au passage quelques anciens associés à la plateforme Forces pour le changement, lorsque le journaliste lui pose une question relative à la réunion de Aïn Benian, « Je reconnais que le pouvoir a réussi à diviser l’opposition et à affaiblir la révolution pacifique et ceux qui participent à l’élection, et qui étaient associés aux Forces pour le changement, ont renié notre accord et ont choisi une autre voie », faisant ainsi clairement allusion à Ali Benflis.

En réponse à une question qui lui demandait son avis sur le fait que « Le Hirak demeure sans leader, sans vision globale et sans programme », Abdallah Djaballah laisse percer une certaine amertume « Ceci était positif au début de la révolution mais, au fil du temps, cet état est devenu négatif. On a essayé de l’éviter lors des travaux de Forces pour le changement en décidant d’aller vers une conférence nationale dans le but de trouver une référence idéologique pour une solution concrète aux revendications du peuple qui ouvrira la voie à l’apparition de référents politiques. Seulement, le reniement de certaines parties à affaibli le projet ».

Concluant, l’un des acteurs de Sant-Egidio pense que « Même si l’élection présidentielle aboutit, elle ne constituera pas un obstacle devant la marche de la révolution pacifique et du combat pour la solution qui réalisera les objectifs de cette révolution ». 

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