Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

DIRECT. 28e vendredi de mobilisation populaire: Fin de la « permanence » estivale

La révolution pacifique boucle aujourd’hui sa 28e semaine de mobilisation contre le régime que le peuple n’a eu de cesse de revendiquer haut et fort son départ depuis le 22 février. les manifestations de ce vendredi devraient être annonciatrices de la reprise de la grande mobilisation d’avant la période estivale.

 

Six mois de manifestations populaires dans laquelle le peuple algérien a su démontrer sa volonté d’un changement profond de la situation politique, se sont écoulés sans qu’une solution ne se dessine réellement. Toutefois, la mobilisation et la détermination dont les manifestants ne s’étaient pas départis depuis la naissance du hirak ont réussis à tuer dans l’oeuf toutes les manoeuvres florentines d’un pouvoir aux abois qui n’a pas lésé sur les moyens pour essouffler le mouvement et étouffer toute voix discordante.
Ce vendredi, le dernier avant la rentrée sociale, coïncide avec les travaux ininterrompus de l’instance de dialogue -dont la démarche est fortement récusée par la quasi-majorité des Algériens lui reprochant d’être un soutien du pouvoir- sans que les choses avancent et demeure bien loin de son rôle de rassembleur.
Ce vendredi coïncide également avec le refus des autorités de permettre à des partis et personnalités politiques d’entamer un dialogue citoyen et de contribuer à la sortie de crise poursuivant sans feinte les intimidations et des interpellations qui traduisent une véritable résistance du pouvoir à opérer un quelconque changement dans la situation  politique actuelle.
Ainsi, Au lieu de rassurer, de répondre aux aspirations du peuple, les tenants du pouvoir s’entêtent à aller vers une élection présidentielle « dans les plus brefs délais ». Une approche qui peine à s’imposer dans l’état actuelle des choses. Mardi dernier, La réponse des étudiants fut cinglante. « Il n’y aura ni dialogue ni élection présidentielle avec cette bande au pouvoir », Crient à gorges déployés les jeunes hirakistes.
17H00
Les manifestants, dans plusieurs wilayas du pays à savoir: Alger Oran, Constantine, Tlemcen, Annaba, Jijel, M’sila, Bejaia, Tizi Ouzou, Bouira, Mostaganem, Mascara, Ain Temouchent, Chlef.. pour ne citer que celles-ci, sont sortis en masse pour ce 28e vendredi de mobilisation populaire contre le régime en place réitérant leurs principales revendications portées depuis le 22 février notamment celles portant sur  l’édification d’un Etat civil et l’instauration d’une période de transition. Les marcheurs dont le nombre est nettement plus important que celui des vendredis passés ont également fait part de leur rejet du processus du dialogue initié par l’Instance de karim Younes qui, selon eux, ne servira point l’intérêt du pays mais celui du pouvoir qui veut imposer, coûte que coûte une élection présidentielle en vue d’une sortie de crise. Mais les Algériens, qui promettent un retour en force de la mobilisation à la rentrée sociale, ont indiqué fermement que toute initiative ou démarche qui porte la signature d’un pouvoir abhorrée est systématiquement rejetée.


16H15
Bordj Bou Arreridj: des centaines de personnes ont défilé ce vendredi dans la rue pour réclamer une période de transition et le départ de toutes les figures du pouvoir « honni ». « Non au dialogue avec la bande au pouvoir », « non aux élections présidentielles organisées par une issaba », « le peuple est le seul maitre de sa destinée », ont entre autres scandé les manifestants.

Crédit photo: DR

16H00
Mascara : Ce vendredi, des centaines de manifestants ont battu le pavé pour exprimer, une nouvelle fois, leur rejet du dialogue que dirige Karim Younes et son panel. Ils ont également fait part de leur refus des élections présidentielles organisées, selon eux, par un système fraudeur.
15H30
Le chef d’état-major, Ahmed Gaid salah était la cible des remontrances des manifestants pour ce 28e vendredi. Ses derniers discours appelant à une élection présidentielles « dans les plus brefs délais » comme une issue à la crise que traverse l’Algérie ne trouvent visiblement pas d’oreilles attentives dans les rangs des manifestants. Dans plusieurs wilayas, les marcheurs ont affiché leur rejet de toutes les initiatives entreprises par les détenteurs du pouvoir. Une nouvelle démonstration qui vient renforcer l’idée du retour en force et la poursuite de la mobilisation populaire à la rentrée sociale. Ce serait désormais la résistance populaire face à l’entêtement du pouvoir et sa mésestime pour les revendications du peuple portées depuis le 22 février.


15H10
Forte mobilisation à Mostaganem. Les hirakistes réclament le départ de tous les symboles du régime en place et promettent de poursuivre le mouvement jusqu’au départ de tous ».

15H00
Les habitants de Chlef ont investi la rue pour le 28e vendredi consécutif de mobilisation populaire contre le pouvoir. Les manifestants ont réitéré leur rejet du dialogue et des élections présidentielles sous la férule du régime en place.

Crédit photo: El Khabar

14H50
Les manifestants à Tizi Ouzou sont déscendus dans la rue en grand nombre pour ce 28e vendredi de mouvement populaire contre le pouvoir en place. Des milliers de marcheurs réclament un Etat civil et non militaire.

14H44
Importante mobilisation à Bouira. Les manifestants s’adresse à Gaid Salah: « écoute Gaid: Etat civil, pas militaire ».

14H30
Le nombre des manifestants a dépassé ceux des vendredis passés. Les hirakistes qui marchent à la rue Abane Ramdane réitèrent leur revendication d’un Etat civil et non militaire. Ils ont aussi scandé des slogans hostiles au chef de corps d’armée, Ahmed Gaid Salah.

14H10
A Oran, une centaine de manifestants se sont rassemblés devant le siège du Panel du dialogue scandant « l’instance de dialogue à la poubelle, l’Algérie aura son indépendance »

13H50
La police a procédé à plusieurs interpellations de manifestants à Alger-centre, selon Said Salhi.


13H40
Début de manifestation à Béjaia. Comme à Alger, les manifestants investissent la rue réclamant une période de transition.

13H00
Alger: Les manifestants scandent « à bas le régime militaire ».


12H42
Les forces de sécurité, fortement déployés dans la Capitale, empêchent les manifestants de se diriger vers la Grande Poste, comme le rapporte le site TSA.

Crédit photo: TSA


12H30
Le dénonciateur des faux moudjahidine et de la mafia politico-financière et judiciaire, Mellouk Benyoucef est présent, comme chaque vendredi, à la marche populaire.
Crédit photo: El Khabar

 
12H10
« Ecoute Gai salah: Etat civil, pas militaire », scandent comme un seul les marcheurs à la rue Didouche Mourad (Alger) dont le nombre se compte par millier pour ce vendredi 30 août.

12H05
Les manifestants à Alger rappellent à Gaid Salah leur revendication d’un Etat civil et non militaire.

11H54
Comme chaque vendredi, un important dispositif policier est mis en place en prévision de la marche populaire.


11H48
les manifestants à Alger réclament la libération des détenus du hirak. « libérez Bouregaâ », scandent à tue-tête les manifestants
11H35
Alger: Les manifestants scandent des slogans hostiles au général Gaid Salah. « Gaid salah nous ne gouverne pas et karim Younes ne nous représente pas », scandent les hirakistes.
11H30
Début des manifestations à Alger. Le nombre des manifestants est plus important que celui du vendredi passé. Ils scandent «  »le peuple veut une transition »

 

AD-300-X-250