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DIRECT|25e vendredi: les Algériens rendront leur sentence sur la présidentielle

Picture of Fatma Zohra Foudil

Fatma Zohra Foudil

  • Modifié le 9 août 2019
  • 11:11

Les Algériens boucleront aujourd’hui, leur 25 vendredi de mobilisation populaire contre le pouvoir en place. Ils seront, comme chaque vendredi de mobilisation, des centaines de milliers à marcher dans les grandes artères de toutes les villes du pays.

 
Malgré que le hirak connais depuis le début de vacances d’été un fléchissement visible dans le nombre de manifestants par rapport au tout début du mouvement populaire et en dépit du pic de chaleur qui s’abat sur l’Algérie en ce mois d’août, constituant, de ce fait, un véritable danger pour le hirak, les contestataires arrivent à maintenir la pression et à assurer une visibilité considérable tant à Alger que dans plusieurs ville du pays.
La situation politique semble s’installer dans une crise devenue un véritable rocher de Sisyphe. A défaut de trouver des solutions concrètes faisant l’unanimité, le pouvoir s’entête à imposer sa feuille de route qui réside dans l’organisation d’une élection présidentielle dans « les plus brefs délais ». Alors que le Hirak est plus que jamais dans une posture de refus « péremptoire » de cette démarche, les tenants du pouvoir à leur tête, l’état-major, semblent faire fi du précédent échec de la présidentielle du 4 juillet passé.
16h00
Tizi Ouzou. Le coordinateur du panel de dialogue, Karim Younes, en a eu pour son grade en ce 25e vendredi de mobilisation populaire contre le pouvoir.


15h40
Alger. Les manifestants scandent « le peuple veut l’indépendance ».

15h30
A Bouira, les manifestants sortis massivement malgré la forte chaleur qui s’abat sur la ville, ont fait part de leur rejet du dialogue dirigé par Kairm Younes. « Pas de dialogue avec la bande », scandent les contestataires. ces derniers ont aussi réclamé une presse indépendante et une justice indépendante.

15h15
A Bordj Bou Arreridj, les manifestants sont sortis en masse pour protester contre le pouvoir en place. « FLN, les voleurs », scandent ils réclamant également l’application de l’article 7 de la Constitution.

15h00
A la Grande Poste, les manifestant scandent des slogans hostiles au chef de corps d’armée. « Gaïd Salah chiyat el Imarat (Gaïd Salah, laudateur des émirats arabe unis), scandent-ils.

14H56
Forte mobilisation dans la ville de Tizou Ouzou. Des centaines de manifestants réclament; pour ce 25e vendredi de hirak, la libération des détenus d’opinion placés depuis plusieurs jours en détention provisoire.

Crédit photo: DR


14H43
A Alger, les hirakistes répondent à Gaid Salah. Toujours aussi déterminés, ils entonnent des chants hostiles aux déclarations de l’état-major qui insiste sur le dialogue en vue d’organiser une élection présidentielle « dans les plus brefs délais ».

14H40
Début de la marche hebdomadaire à Oran. Les manifestants mobilisés par plusieurs centaines, expriment leur refus des élections présidentielles. (pas d’élections avec la bande). Les contestataires ont fait également part de leur rejet du dialogue dirigé par Karim Younes et prôné par le chef de l’état-major Gaid Salah.

14H30
Alger, ( Grande Poste). Malgré la forte chaleur, les manifestants affichent une grande détermination à poursuivre le mouvement de contestation contre le système en place. « ya serrakin yal khawana, atalgou wladna yaâydou mâana » (ô voleurs! ô traîtres! libérez nos enfants pour qu’ils passent l’Aid avec nous!) crient à tue-tête les hirakiste.

14h18
A Constantine, les manifestants entament leur marche hebdomadaire contre le pouvoir. mobilisés par centaines, ils réclament l’application de l’article 7 de la Constitution.
Crédit photo:DR.

14h12
Début de manifestation à Béjaia.
14h00
« makach le vote », « à la poubelle, les généraux », scandent les manifestants à Alger.

13h55
« silmiya, silmiya, w dawla irhabiya » (pacifique, pacifique et l’Etat est terroriste), scandent les manifestants à Alger. les manifestants réclament la libération des détenus d’opinion.



13h40
Les manifestants sortent la menace de la désobéissance civile.

13h10
La chaleur suffocante que connait le pays ce vendredi n’a pas entamé la volonté des contestataires et leur détermination à aller jusqu’au bout de leur mobilisation contre le pouvoir en place qui, malgré la réponse sans ambages des manifestants,  s’entête à miser sur une présidentielle faisant fi des réclamations du peuple Algérien.


12H57
Retour de la répression policière à Alger. les manifestants rassemblés devant la station de Bus à la Place Grande Poste, ont été chassés par les forces de sécurité. Ces dernières ont également empêché les contestataires de marcher de la rue Didouche Mourad vers Alger centre.

12h45
Alger. La police disperse des manifestants près de la Grande Poste.


12h28
A Alger, les manifestants expriment leur refus du régime militaire. « ce peuple refuse le retour du régime militaire », scandent-ils.

12h24
Les manifestants exigent l’application de l’article 7 de la Constitution scandant « article 7, souveraineté au peuple »
12h15
« Y’en marre des généraux » scandent les contestataires.
12h12
Les contestataires retirèrent leur principale revendication soit, l’édification d’un Etat civil. Le premier groupe de manifestants scandent à gorges déployées « dawla madaniya machi azkariya », (Etat civil et non militaire)
11H45
Les premiers manifestants marchent à Alger centre en scandant des slogans hostiles au dialogue et aux récentes déclarations du chef de corps d’armée, Ahmed Gaid Salah. « makach hiwar maâ l’issabat », (pas de dialogue avec la bande), scandent les contestataires.

10h45
Des manifestants ont entamé une marche depuis le quartier de Bab El Oued vers Alger centre.
10h15
Le dispositif policier est encore plus important ce vendredi à Alger aux abords de la Grande Poste et de la place  Audin en prévision des manifestations pour ce 25e vendredi.

Crédit photo: El Khabar

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