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Dialogue : les 7 exigences du panel de médiation

© DR | Karim Younès appelle au respect es instructions
Crédit photo:DR. Karim Younès, ancien président de l'APN (2002-2004)

L’ancien président de l’APN, Karim Younes qui conduit le panel des six personnalités chargées de conduire le prochain dialogue national rend public les conditions posées au chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah.

 
« Le panel de médiation, concertation et de dialogue récemment auto installé a été reçu ce jour et à sa demande par Abdelkader Bensalah, Président de l’Etat. Dès le début de la rencontre, le panel a tenu à préciser à son hôte que le cadre du dialogue auquel il a appelé ne peut s’inscrire, inévitablement, que dans l’esprit des revendications légitimes des millions d’Algériens et d’Algériennes sortis pour réclamer une Algérie démocratique, une Algérie nouvelle, une Algérie conforme aux aspirations de la génération éclose en février 2019 « , explique-t-il dans un post, publié ce matin sur sa page Facebook.
Selon Karim Younes, les membres du Panel ont défendu, comme premières mesures, à l’unanimité et avec force, avant toute entame de la médiation. Sept conditions ont été posées. Il s’agit, selon la même source, de « l’impérieuse nécessité de la libération de tous les détenus du Harak, dans l’urgence, dans un premier temps ».
La deuxième condition porte sur « le respect du caractère pacifique des manifestations par les forces de l’ordre ». Le panel a aussi exigé « la cessation des actes de violence et d’agression à l’encontre des manifestants pacifiques du Harak et des étudiants », « l’allègement du dispositif policier notamment dans la capitale lors des marches hebdomadaires » et « l’ouverture de tous les accès à la capitale les jours des marches ».
« La libération du champ médiatique tel que revendiqué par les professionnels de la presse et souhaité par la population en général », figure aussi parmi les conditions du panel, selon Karim Younes. La septième concerne « l’appel unanime au départ du gouvernement en place et son remplacement par un gouvernement de consensus, formé de technocrates non partisans ».
Selon Karim Younes, « l’écoute du Président de l’Etat était très attentive et ses réponses accueillies favorablement par le panel puisque les 6 premières nécessités seront rapidement mises en œuvre, tandis que la 7eme, à propos du gouvernement, elle est prise en compte mais doit être soumise à une lecture approfondie sur le plan des contraintes constitutionnelles et ne saurait tarder à trouver une issue telle que souhaitée par la volonté populaire ».

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