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Deux ans de détention sans jugement, le comité de soutien de Ghediri dénonce une « injustice »

Le général à la retraite et ancien candidat à la présidentielle annulée d’avril 2019, Ali Ghediri, a bouclé le 12 juin ses deux ans en détention préventive. Alors que son procès n’a toujours pas été programmé son comité de soutien a dénoncé « une injustice criante ».

« Aujourd’hui, 12/06/2021, un innocent sain moralement, intègre économiquement, docteur en politique, ex-haut cadre de l’Armée Nationale Populaire. boucle deux années pleines de détention », a dénoncé son comité de soutien dans un communiqué.

En détention depuis le 12 juin 2019 et toujours sans « droit à un procès », le comité de soutien d’Ali Ghediri a estimé que ce dernier se fait punir pour s’être « porté candidat pour redresser un pays et rendre l’espoir à un peuple; pays et peuple meurtris par vingt ans de rapine et de népotisme, menacés alors par un autre round de cinq ans de concussions et autres favoritisme, clientélisme… ».

« En cette triste date, il est temps que le calvaire imposé à cet Innocent et à toute sa famille -femme et enfants, parents et alliés, amis et soutiens- cesse pour le bien de tous », a appelé le comité.

Et d’ajouter: « le retour de la sérénité dans tout le pays et du fonctionnement normal aux principales institutions constitutionnelles est, de notre point de vue, de nature à permettre le retour de M. Ali Ghediri parmi les siens ».

Initialement poursuivi pour deux chefs d’accusation, Ali Ghediri n’est désormais accusé que d’«atteinte au moral de l’armée». La Cour suprême a accepté en décembre dernier le pourvoi en cassation des avocats d’Ali Ghediri et a abandonné l’accusation de «réunion de documents et d’informations et leur mise à la disposition d’agent étranger».

Cependant, même après l’abandon de cette accusation le général à la retraite a été maintenu en détention. En février dernier, la chambre d’accusation près la Cour d’Alger a rejeté la demande de remise en liberté provisoire d’Ali Ghediri et a renvoyé son dossier devant le tribunal criminel de Dar El Beida après le rejet de la demande de liberté provisoire.

Depuis sa cellule à la prison de Koléa, Ali Ghediri a adressé deux lettres à l’opinion publique à travers lesquelles ils se donnent le statut « de confiné politique ».

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