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Dessalement d’eau de mer: les projets de Fouka et Tarf relancés « très prochainement »

Les deux projets de station de dessalement d’eau de mer de Fouka à Tipaza et d’El Taref seront relancés « très prochainement », a indiqué le président-Directeur Général de la société AEC (Algerian Energy Company), Abdennour Kimouche. Il souligne par ailleurs, que sa société compte corriger le retard occasionné par la pandémie de coronavirus qui a entravé le démarrage de ces projets.

« Nous comptons relancer très prochainement un nouvel appel d’offres à l’intention des investisseurs pour la réalisation de ces deux usines de dessalement de Fouka (Tipasa) et El Tarf, d’une capacité respective de 200.000 m3/jour et 300.000 m3 /jour« , a annoncé le DG d’AEC dans un entretien accordé à l’Agence de Press (APS).

Les rasions de cette interruption sont dues à « la crise sanitaire du Covid-19 » qui avait « bloqué le lancement de ces projets« , explique la même source. Il note par ailleurs, que « l’avis d’appel d’offres lancé précédemment par l’AEC pour la réalisation de ces deux stations, juste avant l’émergence de la pandémie, a été déclaré infructueux« , indique-t-il.

Le responsable détaille, en effet, que « les investisseurs n’étaient pas vraiment motivés vue la conjoncture sanitaire qui régnait durant cette période« , assurant dans ce sens que son entreprise compte rattraper le temps écoulé. Selon le DG de l’AEC, la réalisation de la station de dessalement d’eau de mer de Fouka faisait partie des « projets prioritaires » afin de faire face à la crise de l’eau qui sévi dans le pays.

Le projet de cette station d’eau « alimentera les wilayas d’Alger, Tipasa et Blida, devait être réalisée sur une superficie de 7 hectares dont 2,8 hectares relevait du domaine agricole, mais les pouvoirs publics ont finalement décidé d’épargner ces surfaces fertiles en diminuant l’espace du site à 4 hectares« , a expliqué le responsable.

En outre, hormis les stations susmentionnées qui devraient voir le jour d’ici trois ans, M. Kimouche a en sus informé que son entreprise réalisera également, trois autres projets de dessalement à court terme, et ce, au niveau de trois communes à savoir, la capitale et Boumerdes. Un projet qui s’inscrit dans le cadre du programme d’urgence prévu par les pouvoirs publics, à travers la solution conteneurisée, pour la capitale et ses environs.

Les trois stations qui seront en cours de réalisation sont, la station de « Bateau cassé »( Bordj El Kiffan), qui sera d’une capacité quotidienne de 10.000 m3, de la station d’El Marsa d’une capacité de 60.000 m3/j et celle de Corso (Boumerdès) avec 80.000 m3/j), a-t-il rappelé, en précisant que ces stations devraient assurer 150.000 m3/jour pour Alger Est.

S’agissant des coupures d’eau, qui interviennent régulièrement pour raison de maintenance des installations, le premier responsable a expliqué qu’il « y’avait pas des contraintes naturelles liées à la météo et à la qualité d’eau de mer qui obligent les unités de dessalement de baisser la production afin de préserver les installations« .

« Les exploitants au niveau des unités de dessalement respectent le manuel opératoire pour préserver l’intégrité, la fiabilité, la disponibilité et la sécurité des installations« , souligne-t-il.

Un autre programme dit « urgent » de quatre stations de dessalement d’eau de mer monobloc implantées à Alger et Tipasa (Zeralda, Palm Beauch, Ain El Benian et Bousmail), d’une capacité globale de 37.500 m3/jour, a également été annoncé par le ministère des Ressources en Eau.

Avec APS.

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