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Des milliers d’étudiants dans la rue contre le pouvoir

Crédit photo: Interlignes MEDIA. Des étudiants manifestent devant la Grande Poste pour exiger le départ du pouvoir et de Abdelkader Bensalah

Des milliers de voix s’élèvent aujourd’hui contre l’intronisation d’Abdelkader Bensalah à la tête du pays. En dépit du mouvement de protestation qui ne cesse d’aller croissant depuis le 22 février, les tenants du pouvoir poursuivent leurs manœuvres despotiques qui semblent vouloir neutraliser toute initiative en faveur du changement et tiennent en piètre estime les revendications du peuple. Serait-elle une ultime manœuvre florentine pour dériver le mouvement populaire qui, jusque-là, a réussi à maintenir son caractère pacifique?

 
Décidément rien ne semble vouloir calmer les ardeurs. Plusieurs villes du pays, à savoir, Alger, Tizi Ouzou, Constantine, Béjaia, Tiaret –pour ne citer que celles-ci– bruissent des slogans hostiles au pouvoir et à Bensalah scandés par les étudiants, qui depuis la matinée de ce mardi 09 avril, ont investi la rue pour exiger le changement.
Malgré la répression de la police antiémeute qui a fait usage des grenades lacrymogènes et des canons à eau pour disperser la foule protestataire à Alger, les étudiants ont affiché une grande détermination à poursuivre la mobilisation criant « silmiya, silmiya » pour réclamer une véritable transition démocratique et demander le départ de Bensalah.

Crédit photo: DR. La police antiémeute tire au gaz lacrymogène pour disperser la foule protestataire

« nous refusons catégoriquement l’élection de Bensalah à la tête du pays. Il fait parti de cette mafia qui a longtemps dirigé l’Algérie. Nous exigeons le départ de tout le monde. « Yetnahaw ga3 », nous l’avons scandé depuis des semaines et nous continuons à le réclamer jusqu’à la satisfaction de nos revendications« , lâche une étudiante présente au milieu de la foule.
La désignation de Abdelkader Bensalah comme chef de l’Etat malgré le rejet du peuple est une preuve massue de l’irrévérence du pouvoir et de sa volonté de se maintenir en dépit de millions de voix qui réclament son départ pour laisser place à un Etat démocratique où les droits du citoyen seront respectés.

 

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