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Des médias francophones publics appellent à la libération du journaliste Khaled Drareni

© DR |
Khaled Drareni a introduit une demande de pourvoi en cassation à la Cour suprême

Des dirigeants des médias francophones publics ont réitéré jeudi leur appel à la libération du journaliste Khaled Drareni qui a été condamné, en appel, le 15 septembre à deux ans de prison ferme pour « atteinte à l’unité nationale » et « incitation à attroupement non armé ».

« Cette condamnation est une atteinte grave à la liberté de la presse que rien ne saurait justifier. Il est intolérable que des journalistes soient pris pour cible en raison de leur activité professionnelle », ont dénoncé les signataires de l’appel, dont Sibyle Veil, PDG de Radio France et présidente de l’organisation Les médias publics, et Yves Bigot, le patron de la chaîne TV5 Monde, dont Khaled Drareni est le correspondant en Algérie.

Les signataires incluent également les dirigeants d’Arte France, de France Médias Monde (France 24, RFI et Monte Carlo Doualiya), France Télévisions, TFO (Télévision française de l’Ontario), Radio-Canada, la RTBF (Belgique), la Radio Télévision Suisse, Télé-Québec et TV5 Québec Canada.

« Quel que soit le lieu d’exercice de leur profession, la sécurité et l’indépendance des journalistes doivent être assurées afin qu’ils puissent exercer librement leur profession. C’est la condition d’une information libre, impartiale et équilibrée », ont-ils ajouté dans un communiqué publié jeudi et repris par l’AFP.

En août dernier, l’organisation Les Médias Francophones Publics (MFP), qui regroupe plusieurs diffuseurs dont TV5 Monde, ARTE, Radio Canada, Radio Télévision Suisse et Radio France, ont appelé à la libération de Khaled Drareni après sa condamnation à trois ans de prison ferme par le tribunal de Sidi M’hamed.

Arrêté le 07 mars dernier alors qu’il couvrait une manifestation du Hirak à Alger, Khaled Drareni a été condamné en première instance, le 10 août dernier, à trois ans de prison ferme. Le 15 septembre, sa peine a été réduite, par la Cour d’appel d’Alger, à deux ans de prison ferme. Mais cela n’a pas absorbé la colère des partisans de la liberté d’expression qui considèrent que la condamnation du journaliste est « une atteinte flagrante » à la liberté de la presse en Algérie.



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