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Des magistrats refusent de superviser le scrutin présidentiel avec l’actuelle loi électorale

Plusieurs dizaines de magistrats et d’avocats ont tenu un rassemblement aujourd’hui 13 avril devant le ministère de la justice. Les magistrats refusent de superviser la prochaine élection présidentielle du 04 juillet dans les conditions actuelles.
 
Un représentant du Club des Magistrats Libres, en voie de création, a lu une déclaration à l’entrée du ministère de la justice. Trois points importants ont été évoqués par les magistrats dans la déclaration. « Nous refusons de superviser la prochaine élection présidentielle du 04 juillet si elle se tient dans le cadre de la loi électorale actuelle » a déclaré le juge qui a lu la déclaration.
Celle-ci « ne donne pas les prérogatives de contrôle ou de supervision aux juges mais plutôt à l’administration, et il faudra d’autres mécanismes qui vont permettre aux magistrats d’être présents à tous les niveaux de l’opération électorale depuis l’assainissement du fichier, jusqu’à la proclamation des résultats » ajoute la même source.
Le juge a rappelé que les juges sont les premiers cadres supérieurs qui ont soutenus le mouvement populaire qui a commencé le 22 février dernier, et aussi, les premiers qui ont demandé à l’ancien président de la république Abdelaziz Bouteflika de de démissionner.
Les jugent demandent « une véritable lutte contre la corruption, qui doit se traduire sur le terrain par des actes, et non des déclarations et des communiqués » précise la même source.
Ils dénoncent notamment « les pressions exercées sur leurs confrères par la chancellerie dans l’exercice de leurs fonctions car les juges sont totalement indépendants vis-à-vis de la chancellerie », en faisant allusion à leur confrère muté au tribunal de Sidi Mhammed après les événements du 22 février 2019.

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