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Des journalistes agressés par la police

Plusieurs journalistes ont été agressés par la police alors qu'il couvraient la manifestation contre la présidentielle dans le Centre de la capitale.
La police a procédé, aujourd'hui, 28 février, à l'interpellation de plusieurs journalistes venus manifester à la place de la Liberté de la Presse, à Alger, pour réclamer la liberté de l'information et exprimer leur rejet du système mis en place.
© INTERLIGNES | Des journalistes interpellés lors d'une manifestation à la place de la liberté à Alger

Notre consoeur Meriem Nait Lounis, collaboratrice de TSA, a été violemment agressée par des policiers alors qu’elle couvrait la manifestation à la Grande poste. « J’étais à la rue Didouche Mourad, devant le premier rang des manifestants. Un policier m’a frappée avec son bouclier et m’a poussée. J’ai le nez enflé et je n’arrive pas à marcher » a-t-elle affirmé.


Le matin vers midi, la journaliste Widad a été également agressée devant la Grande poste à Alger. Il a fallu que des policiers en civil interviennent pour arracher notre consoeur des mains des CRS qui l’ont malmenée.

La journaliste Zahra Rahmouni a subi le même traitement aujourd’hui. « J’ai reçu plusieurs coups dans le dos et des insultes de la part d’un policier en uniforme », a-t-elle dénoncé sur Twitter. « Plusieurs personnes étaient réfugiées dans les halls d’immeuble. Ils nous ont sortis violemment en nous insultant. J’ai reçu plusieurs coups dans le dos et des insultes de la part de policiers en uniforme », a-t-elle rapporté.

Kenza Khattou, journaliste, publie une photo de ses membres inférieurs qui portent les stigmates de coups de matraque. Elle rapporte que vers 18h00, alors qu’elle marchait tranquillement à Alger-centre, elle « reçoit des coups de matraque par 5 policiers. Ils touchent tes parties intimes et ils t’insultent vulgairement ! ». Ce témoignage démontre, si besoin est, le paroxysme atteint par la répression qui s’abat sur le Hirak.

La journaliste de Maghreb émergent, Lynda Abbou, raconte que « Les policiers qui nous ont violemment malmenés ne voulaient rien entendre » témoigne-t-elle. Pire « Les policiers nous ont dit qu’ils ne voulaient rien savoir lorsque nous leur avons présenté nos cartes de presse« .

Lamine Maghnine, journaliste qui couvre le Hirak très souvent, dénonce une « agression très violente et sans raison« .

Les médias étrangers quant à eux ont été invités, gentiment, à quitter les manifestations sous prétexte que leurs accréditations sont valables uniquement pour la journée du 12 décembre.

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