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Des dizaines de journalistes rassemblés devant la maison de la presse dénoncent les pressions

Ils ont tenu un rassemblement : des dizaines de journalistes dénoncent les pressions que subit la presse. Des journalistes ont tenu, ce matin, un rassemblement devant la maison de la presse Tahar Djaout à Alger.
© INTERLIGNES | Rassemblement des journalistes devant la maison de la presse à Alger

Répondant à l’appel du collectif des journalistes du groupe Média Temps nouveaux, une cinquantaine de professionnels, exerçant dans différents organes de la presse privée, ont répondu présents pour dénoncer la suspension dont sont victimes leurs collègues, mais aussi les pressions qui pèsent sur tous les médias, publics et privés.

Rassemblés vers 11h30 devant la maison de la presse, les protestataires ont tenu d’abord à condamner la suspension, par le directeur du groupe appartenant à Ali Haddad, d’une vingtaine de journalistes pour avoir exigé un traitement objectif de l’information et du Hirak. Brandissant des pancartes, exigeant la levée de toutes les pressions sur la presse et appelant au respect de la liberté des médias, les journalistes présents ont témoigné leur solidarité totale avec leurs confrères maintenus dans la précarité et empêchés d’exercer leur travail correctement.

«La Direction du Groupe Média Temps Nouveaux, à sa tête le directeur général désigné par l’ensemble des journalistes au mois de juin dernier en remplacement de Abrous Outoudert, a prononcé des mesures arbitraires de suspension contre un nombre de cadres du Groupe, sous prétexte d’immixtion dans les prérogatives du directeur et tentative d’entrave à ses décisions », explique le collectif des journalistes de ce groupe dans une déclaration rendue publique.

Selon le même texte, « les journalistes suspendus avaient seulement demandé le libre exercice de leur métier dans la transparence et dans les règles professionnelles ». « En effet, dans la couverture consacrée aux marches du vendredi 15 novembre, la rédaction en chef a ouvert avec des titres qui n’avaient rien à voir avec la réalité du terrain à travers les wilayas. Vint ensuite la goutte qui fera déborder le vase, lorsque des journalistes du quotidien Le Temps d’Algérie contestent l’ouverture du lundi 18 novembre 2019, pour le moins ‘’honteuse’’ en termes de traitement de l’actualité nationale. Ce qui mènera à la suspension de quatre d’entre eux », ajoute-t-on.

Pour rappel, le quotidien Le Temps d’Algérie ne parait plus depuis le début de ce mouvement de protestation. Selon les contestataires, le directeur du groupe « refuse toujours le dialogue et maintient sa politique répressive ».

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