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Des centaines d’avocats devant le conseil constitutionnel et mettent en garde Belaiz

Des centaines d’avocats ont pris d’assaut, aujourd’hui 7 mars, le conseil constitutionnel pour demander à Tayeb Belaiz, président de cette institution, d’appliquer la loi et ne pas être au service d’un clan.

 
Les robes noires ont commencé leur progression vers le conseil constitutionnel vers 10H, en partant du ministère de l’énergie et des mines. La police a essayé  de leur couper le chemin, mais les avocats ont forcé les cordons de sécurité. Aucune violence n’a été utilisée par les forces de l’ordre.
Brandant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire :  » Non à la violation des lois, et à la pratique politique », « Oui pour une justice indépendante », « non au mépris du peuple ». Plusieurs slogans ont été scandés pour demander aussi l’application de la loi. « Echaab yourid ihtiram Doustour (le peuple veut le respect de la constitution) », et plusieurs autres slogans pour demander aussi le rejet et l’annulation de cette élection présidentielle décrite par les manifestants de « mascarade ».  « Le président du conseil constitutionnel doit prendre ses responsabilités et appliquer la loi » nous confie un avocat qui nous précise que « les lois de la républiques ne lui permettent pas de briguer un cinquième mandat, alors qu’il est malade ».

Crédit photo : INTERLIGNES MEDIA | Marche des avocats, aujourd’hui, 07 mars devant le conseil constitutionnel à Alger.

Quelques avocats désignés sont rentrés dans le conseil constitutionnel pour remettre une lettre à Tayeb Belaiz, mais ce dernier a refusé de les recevoir. C’est lors d’un point de presse improvisé pas loin du conseil constitutionnel que Me Silini Abdelmadjid, bâtonnier d’Alger, a expliqué que « Tayed Belaiz n’a pas voulu recevoir les avocats. Un fonctionnaire est venu nous voir pour recevoir la lettre mais nous n’avons pas accepté » explique l’avocat.
Dans la lettre adressée au président du conseil, les avocats lui rappellent qu’en tant que « garant du respect de la constitution ».  Désormais, Tayeb Belaiz est mis en garde car « l’article 28 du règlement intérieur du conseil constitutionnel exige la présence du candidat qui dépose son dossier de candidature ». Tayeb Belaiz sera « responsable car, avant tout, le peuple est la source de tout pouvoir » conclut Silini.
Au retour, les avocats ont aussi improvisé une marche jusqu’au siège du ministère de l’énergie et des mines, avant de se disperser dans le calme.

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