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Départ de Bedoui et mesures d’apaisement: « Bensalah est d’accord », selon le Panel de dialogue

Crédit photo: DR

Le panel de dialogue et de médiation termine sa mission et remet son rapport au chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah. « Nous sommes optimistes quant à l’application des propositions contenues dans ce rapport », affirment les membres de cette instance, conduite par l’ancien président de l’APN, Karim Younes. S’exprimant lors d’une conférence de presse animée, aujourd’hui à Alger, ces derniers estiment avoir perçu une réelle volonté de chef de l’Etat de répondre favorablement à toutes les exigences émises dans ce document de plus de 100 pages.

 

« Pour aller à une élection présidentielle, il faut mettre en place un climat de confiance. Dans le rapport, nous avons souligné la nécessité de mettre en place des mesures d’apaisement, dont le départ du gouvernement Bedoui, la libération des détenus d’opinion et l’ouverture du champs politique et médiatique », explique Karim Younes, qui précise que le chef de l’Etat « n’a émis aucune objection concernant l’application de ces préalables ».

Les membres de Panel ont été acculés lors de cette conférence par les journalistes qui leur ont rappelé l’opposition du Hirak à l’option d’organiser une élection présidentielle sans le départ des symboles du régime et la représentativité des partis et organisations ayant pris part à ce dialogue.

Mal à l’aise, les Karim Younes, Bouzid Lezhari et Ammar Belhimer sont entrée en polémique avec les représentants des médias. Ils refusent d’admettre que les participants à leurs mission de dialogue ne représentent pas le mouvement populaire qui a exprimé, notamment vendredi dernier, son rejet des options du régime en place.

« Nous avons rencontré 23 partis et 5670 organisations et personnalités. Tout le monde était d’accord pour aller vers une élection présidentielle. Nous n’avons fait que reprendre leurs propositions dans ce rapport qui émet des propositions sur la création de l’instance indépendante d’organisation des élections et la révision de la loi électorale, en suggérant 120 amendement », explique le panel d’une déclaration, lue au début de cette conférence.

Fin de mission pour le Panel

Interrogé sur la création de l’instance indépendante d’organisation des élections, alors que la Constitution  actuelle ne la prévoit pas, les membres du panel expliquent. Selon la Constitutionnaliste, Fatiha Benabou, « la souveraineté populaire prime sur tout autre artifice juridique. Aujourd’hui, celui qui détient le pouvoir constituant qui est le peuple exige la mise en place de cette instance indépendante. Il faut donc se soumettre à sa volonté ».

En remettant son rapport au chef de l’Etat, le Panel annonce également la fin de sa mission. « Le Panel c’est fini », affirme Karim Younes, qui vient par contre d’hériter d’une nouvelle mission.

Nouvelle charge pour Karim Younes             

Aussitôt après la réception du document du Panel, Karim Younes a été chargé d’une nouvelle mission. Selon un communiqué de la présidence de la République, le chef de l’Etat l’a appelé à poursuivre ses efforts et à mener les consultations nécessaires pour former et installer une autorité  indépendante chargée des élections.

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