Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Croissance négative et pertes énormes pour les entreprises : l’économie algérienne dans le rouge

© DR | Croissance négative et pertes énormes pour les entreprises


Rien ne va plus pour l’économie algérienne. Tous les clignotons virent au rouge. En effet, après le bilan de la crise sanitaire et son impact sur les entreprises annoncé, la semaine dernière par le ministre des finances, l’ONS vient de livrer un nouvel indicateur sur la situation générale du pays.


Il s’agit de la croissance économique. En effet, indique la même source, l’Algérie a enregistré une croissance économique négative de -3,9% au 1er trimestre 2020, contre une croissance positive (+1,3%) à la même période de 2019.

Selon l’ONS, cette baisse conséquente a été aggravée par la crise sanitaire mondiale (Covid-19). De plus, le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) hors hydrocarbures, a été de -1,5% sur les trois premiers mois de l’année en cours, contre +3,6% à la même période de l’année précédente, indiquent les données provisoires de l’ONS.

Le premier trimestre de 2020 a été caractérisé, selon la même source, par des accroissements négatifs, notamment dans les secteurs des hydrocarbures, les services marchands (les transports et communications, le commerce, les services fournis aux entreprises et aux ménages, ainsi que les hôtels-cafés-restaurants) et les services non marchands (les affaires immobilières, les services financiers et les administrations publiques).

Selon la même source, le secteur des hydrocarbures arrive en tête des secteurs les plus touchés par cette récession. Il a connu une croissance négative de (-13,4%), contre (-7,1%) à la même période de l’année dernière. Les prix des hydrocarbures ont connu de leur côté une forte diminution de 16,9%, ce qui implique une baisse nominale de 28% de la valeur ajoutée du secteur contre une diminution de 8% à la même période de l’année précédente.

Les services marchands, indique aussi l’ONS, ont enregistré pour la première fois une baisse de (-2,8%) contre une hausse de (+5,0%) durant la même période de comparaison. Cette baisse de croissance s’explique, essentiellement, par des baisses de la valeur ajoutée des différents sous-secteurs.

Il s’agit, notamment, des transport et communications (-4,8% contre +5,3%), hôtels, cafés et restaurants (-2,7% contre +5,5%), commerce (-1,5% contre +4,8%) et enfin les services fournis aux ménages (-1,8% contre +3,8%). Cette tendance a caractérisé, aussi les services non marchands avec une baisse de croissance de (-1,6%) contre (+1,8%), détaille l’Office.

Cette baisse est due principalement à une baisse de 2% de la valeur ajoutée des administrations publiques contre une hausse de 1,7%. Le secteur de l’Industrie a également enregistré une croissance négative de (-0,5%) au 1er trimestre 2020 contre une performance de 4,9% à la même période de 2019.

A l’exception des industries agro-alimentaires et des industries divers, l’ensemble des sous-secteurs sont affectés par des évolutions négatives de croissance.

AD-300-X-250