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Crise politique: Mokrane Ait Larbi appelle les Algériens à « faire davantage de pression à partir du 6 septembre »

L’avocat et militant des droits de l’homme, Mokrane Ait Larbi, a insisté, ce dimanche 18 aout, sur la poursuite du mouvement de protestation populaire appellant les algériens à maintenir leurs revendications et de « faire de plus en plus pression » à la rentrée sociale.

 
« Après le 26e vendredi de la révolution populaire pacifique et les dizaines de millions d’Algériens et Algériennes descendus dans les rues d’Alger et des autres villes, les autorités continuent à ignorer les revendications claires de la population, notamment le changement du régime et la construction d’une nouvelle Algérie avec de nouveaux visages », a écrit Me Ait Larbi, sur sa page Facebook.
L’avocat souligne que malgré le changement de tête à la présidence, l’ancien système et toujours présent, « les pratiques du régime imposées depuis 1962 demeure encore malgré le changement de personnes et de gouvernement. Il suffit de regarder les chaînes officielles à 20 heures et même certaines chaînes privées, pour s’assurer que le régime totalitaire qui n’accepte pas l’opinion opposée persiste ».
C’est pourquoi, pour l’avocat la contestation populaire doit se poursuivre et même s’intensifier estimant qu’il faut « faire de plus en plus pression » sur le pouvoir « en particulier à partir du 6 septembre, car selon, lui, « Sans cette révolution, le régime restera en place, menant à de nouvelles crises difficiles à contrôler ».
« Le peuple est uni. Toutes les forces politiques souhaitant construire la nouvelle Algérie doivent être unies, une Algérie des libertés, des droits, de la justice sociale et de l’égalité entre hommes et femmes », a-t-il précisé.
Et d’ajouter : « cela nécessite que les partis, associations, syndicats et personnalités souhaitant atteindre ces objectifs se rencontre pour élaborer la Charte des droits et libertés comme une garantie d’exercer nos droits et de jouir de nos libertés sans l’autorisation de l’Autorité ».
Pour M. Ait Larbi, « cette charte devrait faire office d’une Constitution promulguée et contraignante pour la majorité présidentielle et / ou parlementaire indépendamment des programmes du gouvernement ».

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