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Crise économique en Algérie: Smail Lalmas appelle à lancer un plan de relance d’urgence dans les meilleurs délais

Crédit photo: DR

l’économiste Smail Lalmas, a estimé, ce dimanche 12 mai, que la « crise économique » liée à la chute des prix du brut a pris et à laquelle fait face l’Algérie, a pris, ces derniers mois, des proportions plus graves en raison des difficultés que rencontrent plusieurs entreprises pour écouler leur marchandises. 

 
S’exprimant sur les ondes de la Radio chaine 3, Smail Lalmas précise que « certaines entreprises tournent actuellement à 50% de leurs capacités à cause du blocage de grands projets liés liés à l’épuisement des moyens de financement », ajoutant que ces le gel des projets a des répercussions dramatiques sur ces entreprises.
L’économiste souligne qu« au cas où cette situation venait à perdurer, les chefs d’entreprises seraient tentés de réduire leurs personnels », ayant pour conséquence inéluctable « des répercutions terribles sur le chômage et le pouvoir d’achat », a-t-il prévenu.
Par ailleurs, Smail Lalmas explique la crise économique n’est pas liée à la situation politique que traverse le pays considérant vital de bloquer et de mettre terme à « ce sérieux danger ». « Il faudrait donc penser à traiter le dossier économique de façon sérieuse en mettant en place un plan de relance d’urgence dans les meilleurs délais « , recommande-t-il

« Illisibilité politique »

Parlant des causes qui ont amené à la dégradation de l’économie algérienne, Smail Lalmas évoque une illisibilité politique et un « manque de confiance flagrant » en notre économie. « Quand vous avez une situation politique comme la nôtre, une vacance au niveau de la Présidence et un président disparu des écrans depuis plus de six ans, il est donc tout à fait normal que les investisseurs locaux et étrangers ne prennent aucun risque et fuient l’espace économie algérien », developpe
Critiquant les discours politiques, ressassés à l’envi, de « diversification économique » pour en finir avec la rente pétrolière, l’économiste estime que ceux-ci n’auront finalement donné lieu à aucun résultat palpable, pour la simple raison, explique-il, « qu’il n’y avait aucune feuille de route, ni aucune stratégie ».
Pour M. Smaïl Lalmas, il y a nécessité de libérer l’économie et en même temps changer la structure de l’investissement en la réservant à la ressource humaine, la formation et la compétence, mais pour ce faire, ajoute-t-il, « il faudrait en passer par la mise en place d’une « direction politique crédible », munie de la confiance des citoyens.
Résumant ses propos, Smail Lalmas estime qu’en mettant en œuvre les paramètres de « crédibilité, de confiance, de projets et de compétences » il serait possible d’attirer nombre d’investisseurs pour inaugurer un modèle économique solide qui reste encore à bâtir.

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