Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Crise à l’APN : l’opposition dans l’expectative

Le blocage de l’assemblée nationale populaire (APN) perdure depuis près de quinze jours. Alors que la crise va en s’aggravant, les députés et les responsables des partis d’opposition sont dans l’expectative.

Ils attendent l’évolution de la situation. Ils ne disposent d’aucun pouvoir leur permettant de peser sur le cours des événements.
De par le nombre de ses députés qui ne dépasse passe les 100 élus (toutes tendances confondues), l’opposition parlementaire reste impuissante face au diktat de la majorité composé du FLN, du RND, du TAJ, du MPA et du groupe des indépendants.
Pis encore, quinze jours après le déclenchement de cette crise, l’opposition ne dispose d’aucun élément de lecture de cette situation. La majorité des présidents de partis d’opposition se contentent, en effet, de constats, de dénonciations et autres analyses qui ne permettent de comprendre les dessous de cette affaire.
Pourquoi ? Nos partis n’ont-il pas finalement accès au secret des sérails ? Certainement. Même les députés « grévistes » de la majorité sont incapable, en tout cas, de donner avec précision les raisons ayant conduit à cette crise, dont les ficelles sont tirées dans l’ombre des forces occultes.
Qui sont-elles ? Leur identité ne sera pas révélée de sitôt. Il faudra attendre, quelques mois, voire quelques années avant d’avoir des détails. Mais entre-temps, la crise perdure et le parlement reste bloqué. Le conseil de la Nation qui reste loin du conflit à l’APN, est directement affecté par cette situation, d’autant plus qu’aucun projet de loi ne lui arrive.
Du coup, Abdelkader Bensalah est contraint de faire semblant de travail en se contentant d’activité protocolaire. Et aucune éclaircie ne se profile à l’horizon.
Saïd Bouhadja défie tout le monde
Surtout que le président de l’APN, Saïd Bouhadja continue de défier tout le monde. Aujourd’hui, il a réuni les directeurs des services administratifs et financiers et ceux en charge des relations extérieures au niveau de l’Assemblée à Alger.
Selon un communiqué de l’Assemblée, la réunion a eu pour ordre du jour des questions relatives à la gestion de l’Assemblée. « Une évaluation de l’action et du rendement des structures de la chambre basse du Parlement a été faite », selon la même source.
Et d’ajouter : « les directeurs des services administratifs et financiers ont indiqué que leurs actions d’exécution s’inscrivent dans le cadre de la loi, du règlement intérieur et de la réglementation en vigueur », lit-on dans ce communiqué, précisant que ses directeurs se limitent aux instructions et décisions prises au niveau du Bureau de l’APN.
 
 
 
 
 

AD-300-X-250